Pourquoi un data center flottant signé Google ?

Si cela devait rester secret, c'est raté. Les sites
high-tech ne parlent que de cela depuis quelques jours, depuis que l'info a
fuité sur le blog spécialisé de CNET : oui, Google serait en train
d'inventer un data center flottant. Ce ne sont encore que des suppositions. Google n'a rien
confirmé. Mais tout porte à croire que c'est bien de cela qu'il s'agit. C'est
bien cela qui serait construction dans le hangar N°3 sur l'ile de "Treasure
Island" dans la baie de San Francisco.

Mystérieux édifice

Un énorme édifice de 4 niveaux posé sur une barge d'environ
80 mètres de long mystérieusement protégé par des bâches. Il pourrait s'agir
d'un data center, un centre de données, en construction destiné à être installé
sur l'eau. Qu'est-ce qu'un datacenter ? C'est un hangar bourré d'ordinateurs qui sert à faire
fonctionner le nuage informatique. 

Ecologique et économique

Pourquoi un centre de données flottant ? Pour des raisons écologiques et économiques. Il faut savoir
qu'un centre de données, en général est très gourmand en énergie. Il faut de
l'électricité à la fois pour faire tourner les ordinateurs et pour les
refroidir. Or, Google a déposé en 2009 un brevet visant à fabriquer des datacenters auto-suffisants en utilisant la mer. La mer à la fois pour fabriquer de
l'électricité grâce au mouvement des vagues et aussi l'eau de mer pour le refroidissement.

En plus, autre avantage : un centre flottant évite d'avoir
à acheter des terrains qui coutent cher, surtout en Californie. Il peut même
être déplacé au gré des concessions octroyées pour sa localisation ou encore en
fonction des saisons. Des points faibles tout de même : ce type de structure peut
se révéler vulnérable aux tempêtes ou même aux tsunamis.

Des indices

La firme californienne, qui n'en n'est pas à son premier
projet fou, serait donc en train de passer à l'acte. Est-ce bien de cela qu'il s'agit ? Les suppositions
vont bon train. Le hangar dans lequel est actuellement fabriqué l'édifice n'appartient
pas à Google officiellement. Il est surveillé jour et nuit mais il y a des
indices. Lorsque qu'on tente de contacter les responsables par téléphone on tombe
sur une annonce de Google. En plus, la gérante d'un bar situé dans les environs a
confié à des journalistes que de nombreux clients du coin avaient l'habitude de
payer leurs consommations avec des cartes de crédit Google...