Dans le métier, on les appelle les "hackers éthiques" ou, en anglais, les "white hats" (chapeaux blancs). Leur passion : traquer le bug, chercher la petite bête informatique, et tenter de mettre à mal les protections informatiques des entreprises. Pour la bonne cause. Ils sont nombreux à participer à des "bugs bounty", des concours de hackers visant à éprouver les protections informatiques des réseaux d’entreprises. Celui qui trouve une faille est récompensé.En 2019, un jeune Argentin de 19 ans, Santiago Lopez, a empoché pas moins d’1 million de dollars de récompense - un record - pour avoir découvert plus de 1600 failles de sécurité sur plusieurs plateformes, notamment Twitter et WordPress.Jusqu’à 2 millions de dollarsLe système des bugs bounty a été inventé par la société américaine Netscape, en 1995. Les découvreurs de failles ont commencé à être récompensés par des primes (bounty).Aujourd’hui, cette activité s’est professionnalisée et de nombreuses sociétés spécialisées ont vu le jour. Parmi elles, la start up française Yogosha qui vient de lever 2 millions d’euros. "Le prix des failles démarre à 50 dollars, explique Yassir Kazar, co-fondateur de Yogosha, mais il peut atteindre 1 à 2 millions de dollars pour la découverte d’un problème majeur sur un produit comme l’IPhone".