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Nouveau monde. Un bateau autonome, le Mayflower, traversera l’Atlantique au printemps prochain

L’un des tout premiers navires, entièrement autonome, piloté par une intelligence artificielle, se prépare à rallier les États-Unis depuis la Grande Bretagne.

Article rédigé par franceinfo, Jérôme Colombain
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Navire autonome Mayflower (images de synthèse) (Équipe des technologies d'interface humaine (HIT) de l'Université de Birmingham)

400 ans après le célèbre Mayflower, un autre navire du même nom sera baptisé mercredi 16 septembre à Plymouth, en Grande Bretagne. Particularité : il est entièrement autonome. Au printemps 2020, il reliera Plymouth aux États-Unis, sur les traces de son illustre prédécesseur.

franceinfo : À quoi ressemble le Mayflower de 2020 ?

Eric Aquaronne, responsable de la stratégie des produits matériels chez IBM : C’est un trimaran d’environ 15 mètres de long et 8 de large, entièrement couvert de cellules photovoltaïques pour recharger les batteries et alimenter les moteurs électriques. Il est également équipé d’un moteur bio-diesel prêt à prendre le relais au cas où il n’y aurait pas assez de soleil pour alimenter la motorisation électrique.

Comment fonctionne un bateau autonome ?

Contrairement à une voiture autonome, un bateau autonome vérifie son environnement seulement toutes les secondes. Il est équipé de radars, caméras, balises satellites AIS et sonars. La mer est un environnement très difficile, plus dangereux que l’espace, et le bateau doit pouvoir éviter les obstacles qui peuvent être des containers perdus par des bateaux, des animaux comme des baleines ou encore d’autres bateaux, y compris de personnes qui seraient intéressées par le bateau autonome. Le Mayflower est équipé de technologies IBM créées en France, à Sophi Antipolis. Le système a été entraîné par un ancien capitaine de corvette.

À quoi sert un bateau autonome ?

Ce bateau a deux missions : d’une part, éprouver la technologie et, d’autre part, effectuer des analyses de recherche scientifique, comme la salinité de l’eau, le niveau des vagues ou encore le son des mammifères marins. C’est plus facile qu’avec de grands bateaux non autonomes.

À voir : site officiel de la mission Mayflower

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