Nouveau monde. Les start-up françaises grandes gagnantes du CES de Las Vegas
Carton plein pour les start-up françaises au CES de Las Vegas. Les jeunes pousses tricololores ont raflé une majorité de prix pour leurs innovations technologiques.
Une majorité de start-up françaises ont été récompensées
Une trentaine d’awards (récompenses) reçues : joli palmarès pour les quelques 220 start-up de la French Tech au CES de Las Vegas, qui a fermé ses portes lundi 9 janvier. C'est plus que toutes les autres délégations étrangères. C'est dans les objets connectés et la maison intelligente (smart home) que les Français excellent. Avec, par exemple, les prises et interrupteurs connectés Netatmo-Legrand, la douche connectée Hydrao drop (qui change de couleur en fonction de la quantité d’eau consommée), le miroir connecté Ekko de Miliboo ou encore le réveil olfactif du jeune nantais de 20 ans Guillaume Rolland qui décroche son deuxième award consécutif à Las Vegas.
Une promesse de visibilité pour ces start-up
Les start-up étrangères viennent aux CES pour tenter de percer le marché américain et pour acquérir de la visibilité. Le salon américain peut se révéler un formidable coup d’accélérateur. Il permet notamment aux petites entreprises de rencontrer les grandes et vice-versa. Exemple, la start-up Ween, qui propose un thermostat connecté capable de savoir qui est à la maison et de régler les chauffages en conséquence. Venue l’an dernier avec un simple prototype, elle a gagné une récompense et, un an plus tard, l’entreprise compte une quinzaine de personnes, a signé des partenariats stratégiques et propose un produit quasi fini.
Un taux de mortalité élevé
Cependant, le résultat n’est pas garanti. Selon une étude (French Accelerator), seulement 9% des start-up trouvent une aide pour leur levée de fonds au CES et 9% également parviennent à s’implanter aux Etats-Unis. L’impact n’est donc pas garanti alors que venir au CES coûte très cher. Fred Potter, PDG de Netatmo et désormais figure de la French Tech, déplore que certains viennent parfois avec une idée pas très aboutie juste pour "décrocher leur quart d’heure de gloire et ensuite il n’y a plus rien". Enfin, il faut compter avec le taux de mortalité élevé, d’une manière générale, parmi les start-up. Ce n’est pas un jeu où l’on gagne à tous les coups. Tous les entrepreneurs le disent : il faut une bonne idée mais surtout beaucoup de travail, une bonne équipe et aussi de la persévérance et, si possible, un peu de chance.
Les start-up françaises récompensées à Las Vegas
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