Nouveau monde. La reconnaissance faciale permet de monter plus rapidement à bord des avions
Plusieurs compagnies aériennes se mettent à la reconnaissance faciale pour simplifier et accélérer les procédures d’embarquement.
Sur certains vols Air France, au départ du terminal 2E de l’aéroport Paris-Charles de Gaulle, il n’est plus nécessaire de présenter son passeport et sa carte d’embarquement à un employé au moment de monter dans l’avion. Il suffit de scanner sa carte et de regarder une caméra qui vérifie s’il s’agit de la bonne personne. Déjà utilisée dans les aéroports pour passer la douane ou les contrôles de police, notamment aux États-Unis ou en France (système Parafe), la biométrie (système de reconnaissance faciale ou d'empreintes digitales) va être de plus en plus utilisée par les compagnies pour accélérer les procédures d’embarquement notamment Lufthansa, British Airways, Delta et Air France. Il s’agit de réduire le temps d’attente pour les passagers et d’accélérer cette phase que les employés sont tenus de réaliser en un temps limité afin que l’avion ne rate pas son slot de décollage.
Les données biométriques stockées dans la carte d’embarquement
Pour bénéficier de ce service, le passager devra avoir préalablement scanné son passeport au moment de déposer son bagage. Les données biométriques sont enregistrées dans le code-barres de la carte d’embarquement. Ces données ne sont pas conservées par la compagnie. Aux États-Unis, explique un porte-parole d’Air France, les bornes de reconnaissance faciale installées dans les aéroports sont reliées à des bases de données contenant déjà toutes sortes d’informations sur les passagers, ce qui réduit le nombre de procédures préalables, mais ceci n’est pas compatible avec la législation européenne sur la protection de la vie privée.
Les bagages suivis en temps réel
Parmi les autres innovations présentées cette semaine par Air France figure aussi une fonction de suivi des bagages, étape par étape, via l’application mobile de la compagnie. Grâce au code-barres du bagage scanné à chaque étape par les robots et les bagagistes, le passager peut savoir si sa valise est bien à bord de l’appareil au moment du décollage et sur quel tapis elle sera livrée à l’arrivée.
Air France va également améliorer la communication avec des "chatbots" (agents conversationnels virtuels) disponibles sur Messenger et prochainement dans l’application. Ils se nomment Louis pour les questions pratiques (bagages, etc.), Lucie pour les conseils voyage et Léa, la bien nommée, chargée de répondre en cas d’aléas de voyage.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.