Cet article date de plus de sept ans.

Nouveau monde. Des objets communicants au service de la nature et respectueux de l’environnement

En quelques années, notre vie s’est remplie d’objets communicants, dits "intelligents". 

Article rédigé par franceinfo, Jérôme Colombain
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
L'INRIA développe des objets connectés qui peuvent communiquer directement entre eux (INRIA)

Nathalie Mitton, chercheuse à l’INRIA à Lille au sein du groupe FUN (Future Ubiquitous Network), travaille sur les objets connectés du futur.

Sur quels types d’objets connectés travaillez-vous ?

Par exemple, nous avons mis au point des objets pour la détection de feux de forêts ou pour la protection des animaux sauvages. Il s’agit de capteurs fixés sur des rhinocéros qui permettent de détecter un état de stress laissant penser qu’ils sont attaqués par des braconniers. Les autorités peuvent alors intervenir.

Comment des objets peuvent-ils communiquer en forêt, loin de toute antenne ?

C’est l’objet de nos recherches. Nous travaillons sur la transmission d’informations entre objets de proche en proche et lorsque les objets se déplacent. Chaque objet connaît sa position et échange des messages avec les autres situés dans sa zone de transmission. Chaque objet est à la fois générateur et récepteur de données.

A quoi ressembleront les objets connectés du futur ?

Ce seront des objets que l’on ne verra même plus. Ils seront, par exemple, intégrés dans les textiles. Nous n’y prêterons même plus attention. L’enjeu est de limiter l’impact des objets connectés sur l’environnement, grâce à des matériaux biodégradables et des algorithmes peu consommateurs d’énergie et de les mettre au service de la protection de l’environnement.

Tout l’été, Jérôme Colombain décrypte les grandes innovations numériques avec les chercheurs de l’INRIA, l’Institut National de la Recherche en Informatique et Automatique.

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