Nouveau monde. Comment l’impression 3D permet de limiter l’obsolescence des objets
Imprimer en 3D une pièce cassée d’un appareil électroménager ou d’un meuble, c’est possible. C’est ce que propose la jeune entreprise française Dagoma, présente au salon IFA des technologies à Berlin.
Vous pouvez désormais, chez vous, imprimer en 3D une pièce cassée d’un appareil électroménager ou d’un meuble, L'entreprise française Dagoma et son directeur commercial, Sébastien Lecoq l'ont démontré au salon IFA de Berlin.
franceinfo : En quoi l'activité de votre entreprise Dagoma s’inscrit-elle dans une démarche environnementale comme vous l’affirmez ?
Sébastien Lecoq, directeur commercial de Dagoma : Une de nos ambitions est de lutter contre l’obsolescence programmée des objets. Si je casse un objet chez moi, il suffit d’aller sur Internet pour consulter des bases de données qui contiennent des milliers de plans de pièces, mis à disposition gratuitement. Avec la référence du matériel, on trouve ce qu’on veut. Il est ainsi possible de l’imprimer soi-même avec l’une de nos imprimantes.
Combien ça coûte ?
Une imprimante comme les nôtres coûte entre 300 à 500 euros, suivant les modèles. Les consommables, qui se présentent sous forme de bobines d’amidon de maïs, coûtent 30 euros le kilo. Cela parait onéreux mais un kilo de plastique permet de réaliser beaucoup d’objets.
Est-il vraiment rentable d’acheter une imprimante 3D pour réparer une petite pièce ?
Il faut s’inscrire dans un cadre environnemental plus large de lutte contre l’obsolescence et de Do it Yourself (faire soi-même). Une imprimante 3D permet non seulement de réparer des objets mais également de bricoler, de fabriquer des supports créatifs pour ses enfants, de faire du loisir créatif, etc. On peut également en faire profiter son entourage.
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