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Les objets connectés seraient bons pour la productivité et le bien-être

Objets connectés, voitures autonomes, Big Data... Selon une étude, en 2025, la technologie devrait réellement nous changer la vie.
Article rédigé par Jérôme Colombain
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (Objets connectés © Fotolia)

C'est une étude du cabinet A.T Kearney, en collaboration avec l’Institut Montaigne, et elle fait rêver. Selon ces prévisions, les objets connectés vont fortement impacter trois secteurs en priorité dans les années à venir : les transports, l'énergie et la santé. Avec, à la clé, des effets tangibles en termes de productivité, de pouvoir d’achat, de temps gagné et même de bien être. Chaque euro investi dans les objets connectés pourrait produire jusqu’à 6 euros de gain dans ces différents domaines (74 milliards d’euros, soit 3,6% du PIB).

En mesurant mieux chaque action professionnelle, on l'optimise. C’est bon pour la productivité . Les gains en matière de pouvoir d’achat  ? Ils seraient générés par les économies d’énergie à l’aide des chauffages connectés et autres matériaux intelligents et par une diminution du gaspillage des produits du quotidien.

Adieu les embouteillages

Ces "merveilleux" objets connectés devraient accroître notre bien-être en nous faisant gagner jusqu'à 10 jours par an à horizon.

2025 grâce aux moyens de transport  synchronisés avec l'environnement qui seront capables de prédire le trafic. Adieu les embouteillages !

Côté santé , aussi, tout va changer grâce aux tensiomètres, piluliers et autres glucomètres connectés qui vont nous aider à mieux prévenir les maladies et nous rendre moins souvent chez le médecin. Le Big Data au service d’une vie meilleure ! L’Institut Montaigne et A.T Kearney évoquent des économies de santé publique de l’ordre de 16 à 35 milliards d’euros par an.

Sauf qu'évidemment tout le monde ne voit pas les choses comme cela. A chaque nouvelle tendance sa réaction et au phénomène des objets connectés répondent aujourd’hui les « néoluddites  ». Ce mouvement d’opposition au progrès technologique, d’influence écolo-libertaire, dénonce, en vrac, les OGM, le nucléaire et les puces RFID ou les objets connectés ainsi que le transhumanisme, ce concept d’homme « augmenté » dont la vie pourrait être prolongée du fait des technologies. Pour les néoluddites, la technologie ne serait qu’un nouvel instrument de pouvoir et lutte des classes.

 

Lire aussi :

Rapport de l’Institut Montaigne : Big Data et objets connectés

Libération : Rage against the machines

 

 

 

 

 

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