Le Pentagone vous invite... à le pirater
La mission sobrement baptisée “Hack the Pentagon”, “Pirate le Pentagone” a un objectif simple : renforcer la cybersécurité des sites du département de la Défense et vérifier que les données marquées du sceau du secret d’État sont bien gardées.
L’autre objectif est évidemment d’empêcher le vol de données en vue d’un potentiel acte terroriste.
En 2011, le Pentagone avait été piraté pour de vrai cette fois. Plus de 24.000 documents dérobés par des hackers de la planète.
Alors attention, si vous êtes intéressé, pas simple de participer à ce concours très particulier. Il faudra d’abord se soumettre à un contrôle de ses antécédents, être de nationalité américaine et accepter des règles du jeu déterminées par le gouvernement et qui seront publié dans quelques jours. Les sites à pirater seront d’ailleurs préalablement choisis par le Pentagone. Bon, là c’est un peu de la triche, généralement, les pirates ne demandent la permission avant d’attaquer tel ou tel site, mais le Pentagone est prudent, il ne veut surtout pas mettre en danger les données les plus confidentielles. En clair, l’institution la confiance en ses infrastructures mais pas à 100%. Début du programme “Hack the Pentagon” en avril.
L'armée américaine reconnait officiellement des attaques informatiques contre l'État islamique
Des cyberattaques en marge de ses opérations aériennes et de l'action de ses forces spéciales, actions reconnues par le secrétaire à la défense américain. Objectif : perturber l’organisation de Daech et provoquer chez eux une perte de confiance dans leurs réseaux numériques.
L’histoire du jour sur les réseaux sociaux : un groupe se revendiquant de Daech a voulu pirater Google… Mais ils se sont trompés de site.
"Nous avons promis de pirater Google. Nous tiendrons notre promesse, si Dieu le veut, attendez-nous aujourd'hui". Voilà le message repéré par le site Newsweek lundi matin sur l'application de messagerie Telegram, très prisée par les djihadistes pour sa discrétion et son système de cryptage. Ce groupe de pirates informatiques porte le nom de “Cyber Caliphate Army”.
Sauf qu’au lieu de cibler le site du géant américain, “Cyber Caliphate Army” a touché la société indienne “Add Google Online”, entreprise qui n’a aucun lien direct avec Google, à part son nom.
Sur la page d'accueil piraté de leur site s'affichait ainsi l'image de six terroristes cagoulés accompagnés du message "piraté par la Cyber-armée du Califat", ainsi qu'une autre avec la mention "Google est tombé". Pendant ce temps, Google allait très bien, merci pour lui.
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