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La révolution des drones personnels

Jusque-là réservés au domaine militaire, les drones, ces avions sans pilote, intéressent de plus en plus certains civils.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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C'est la nouvelle coqueluche des armées mais les
militaires ne sont pas seuls à s'y intéresser : les drones risquent d'être de
plus en plus présents au dessus de nos têtes dans les années à venir.

Le drone, on le rappelle, c'est une sorte de petit avion
ou hélicoptère sans pilote. Le pilote est à terre et télécommande son engin à
distance. Les drones militaires sont de vrais petits avions équipés de caméras
vidéo, télécommandables à des milliers de kilomètres de distance. Mais on trouve
aussi désormais sur le marché des drones "grand public" comme l'AR drone du
français Parrot
qui se pilote avec un smartphone ou une tablette.

Qui se sert des drones ?

Par exemple, des agences immobilières pour réaliser des
vues aériennes de propriétés mises en vente. Cela revient 10 fois moins cher
qu'un vol en hélicoptère pour prendre des photos.

Autre utilisation : des éleveurs se servent de drones pour
garder un œil sur leur bétail. L'un d'eux a même retrouvé ainsi l'une de ses
vaches perdue au fond d'un ravin.

Les drones intéressent aussi, bien sûr, la police pour
surveiller des manifestations et les pompiers pour repérer des survivants dans
des zones de catastrophes.

Pas encore question de livrer le journal avec un drone
contrairement à ce que laissait croire récemment un poisson d'avril. En
revanche, on est peut-être à l'aube d'un nouveau journalisme, le "drone
journalisme"
, testée notamment par l'hebdomadaire L'Express, pour couvrir
certains évènements. Les reporters d'images devront-ils passer leur brevet de
pilote de drone ?

Pour l'instant, les petits drones, comme le quadricoptère
Parrot, se pilotent sans connaissance ni formation particulière. Il faut juste
un peu d'entrainement pour éviter les murs et les crashs intempestifs. Le rayon
d'action est d'une centaine de mètres et l'autonomie de quelques dizaines de
minutes. Cependant, l'administration américaine de l'aviation estime qu'un 2015
les drones aujourd'hui réservés aux militaires seront pilotés par des civils. Se
posera alors la question de la formation, de la régulation du trafic sans
oublier les questions d'atteinte à la vie privée et sans doute l'apparition
d'une règlementation spécifique.

Aujourd'hui simple jouet de geek, le drone personnel
pourrait être demain une vraie petite révolution.

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