Cet article date de plus de douze ans.

Facebook, DailyMotion... la tentation du Web payant

Le Web deviendrait-il de moins en moins gratuit ?
Article rédigé par Jérôme Colombain
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
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Facebook : payer pour être plus visible

Etes-vous prêt à payer pour améliorer votre visibilité sur
Facebook ? c'est un peu la fin d'une époque : le réseau social s'apprête
à lancer des fonctionnalités payantes. Il faudra bientôt sortir sa carte
bancaire ou son code Paypal si l'on veut faire parler de soi sur la planète Web.
Ce qui va devenir payant, c'est une fonction baptisée "Highlight" qui
concerne les statuts c'est-à-dire les petites phrases que l'on publie pour
indiquer ce que l'on est en train de faire.

La firme américaine part du
principe que seulement 12% de vos amis voient réellement vos mises à jour de
statuts car tout cela défile très vite. Pour rester plus longtemps en page
d'accueil et en tête du fil d'actualité de vos amis, il suffira de débourser en
0,30 et 1,50 euros. Une sorte de narcissisme tarifé. Cette fonction est
actuellement testée en Nouvelle Zélande et elle pourrait faire son apparition
en France et ailleurs prochainement.

Alors, Facebook serait-il en train de devenir payant (comme
le prétend une rumeur récurrente) ? Non, pas de panique. Si vous êtes un membre
actif de cette communauté, rassurez-vous, l'ensemble du réseau social reste
gratuit. Facebook continue d'indiquer en page d'accueil que l'inscription est
gratuite et qu'elle le restera toujours. N'empêche, cette petite innovation payante marque quand même
la fin d'une époque. 

Des dons sur DailyMotion

Facebook n'est pas le seul, d'ailleurs, à se mettre à ce que
l'on appelle le micro-paiement. Le Français DailyMotion, poids-lourd de la vidéo en ligne,
vient de passer un accord avec la société suédoise Flattr. Flattr est un système
très innovant qui n'oblige pas les internautes à payer mais qui permet de faire
des dons aux créateurs de contenus. Si une vidéo de DailyMotion vous plaît, il
suffit de cliquer pour verser son obole. Le créateur reçoit alors 90% de la
somme tandis que 5% sont versés à Flattr et 5% à Dailymotion. C'est un peu
comme le bouton "like" de Facebook mais en version lucrative.

De nombreuses autres initiatives de micro-paiements sont en
train de se mettre en place sur le Web. Preuve que le gratuit "ça eut payé "
mais aujourd'hui on en revient on risque de revenir au bon vieux modèle du paiement
à l'acte.

 

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