Jacques Généreux : "Moi Président, je mettrai fin au système de pleins pouvoirs accordé à la Finance"

Dire "Mon adversaire c’est la Finance" était une ânerie économique, affirme Jacques Généreux. "Nous avons besoin d’une bonne finance, nous avons besoin de crédit et on a même besoin de produit financiers compliqués pour protéger des entreprises contre les risques" explique-t-il.

Jacques Généreux se présente comme "l’adversaire de la Finance inutile". "Celle qui est responsable de la gestion criminelle de la main d’œuvre dans les grandes entreprises, des crises financières à répétition, du blocage de la transition énergétique et de la spéculation imbécile."

Il instaurerait un meilleur contrôle des mouvements de capitaux

Pour Jacques Généreux, il est temps de revenir sur des pouvoirs qui ont été donnés par le politique à la Finance. "Moi Président, immédiatement je rétablis des contrôles sur les mouvements de capitaux, explique l'économiste sur franceinfo. C’est l’Etat qui donnera des agréments pour la circulation des capitaux ce qui interdira les mouvements spéculatifs et les délocalisations". Et d’ajouter que ces mesures ne feront fuir que les spéculateurs, les prédateurs, alors bon débarras. En revanche, cette mesure attirera les investisseurs qui sont intéressés par un espace économique à l’abri des crises financières à répétition.