"La loi sur la protection des mineurs n’est pas appliquée". C’est ce qu’estime le gynécologue-obstétricien, Israël Nisand. Ce professeur en médecine constate qu'on autorise toujours la publication sur internet d'images pornographiques d’une violence extrême. Aujourd’hui, cinq fournisseurs d’accès ont pourtant le pouvoir de ne pas diffuser ces images.Certains de nos jeunes de moins de 11 ans sont dans une addiction par rapport à ces images et en consomment deux à trois heures par jourIsraël Nisandà franceinfoLui président de la République, il proposerait : "10 millions d’euros à la première infraction et 500 millions à la deuxième infraction. Cela serait suffisamment dissuasif pour arrêter ce business et protéger nos mineurs. Je propose également que la distribution de ces images soit conditionnée par l’affichage d’un numéro de carte de crédit et que cela soit payant."Israël Nisand assume de passer pour un "père la pudeur" : "Je n’ai aucune réserve sur l’usage de pornographie par des adultes. Ces images sont faites par des adultes pour les adultes réservons les aux adultes, ce ne sont pas des images pour les enfants", conclu-t-il.