Se réorienter en cours d’année
20% des jeunes sortent de l’enseignement supérieur sans diplôme, selon les différentes études réalisées. Parmi ces jeunes; une part abandonne dès la première année d’études post-bac.
Ce sont les étudiants en université qui risquent le plus de décrocher, car ils ont un trop plein de liberté, manque d’autonomie, manque de méthode de travail, et surtout manque de motivation car l’université est souvent un choix par défaut pour les jeunes bacheliers. Or la plus sûre condition de réussite dans les études, à tous les niveaux d’ailleurs, c’est la motivation.
Le décrochage existe aussi en BTS ou en prépa, mais beaucoup moins. Les places y sont chères et quand un étudiant en a une il l'a garde. L’encadrement, assez proche de ce que les jeunes ont connus au lycée, limite aussi le décrochage. Mais cela arrive, notamment en prépa, et c’est souvent très mal vécu par les jeunes concernés : ils craquent sous la pression ou la charge de travail, n’apprécie pas l’ambiance qui, dans certaines prépas, la compétition est forte.
Le plus important est de ne pas rester seul, d'échanger avec son entourage, ses profs. Prendre le temps de réfléchir, de se poser, ne pas prendre une décision sur un coup de tête ou après une mauvaise note.
Pour ceux qui ont l’impression de s’être trompé d’orientation, il faut quand même savoir que se réorienter à la fin de l’année étudiante, en ayant validé une première année d’étude, est quand même beaucoup plus facile qu’en cours d’année.
Les jeunes bacheliers qui s’inscrivent en prépa sont souvent incités à s’inscrire également en parallèle à la fac : du coup la réorientation à l’université peut se faire en douceur, avant les prochaines vacances.
La plupart des universités proposent maintenant un premier semestre assez généraliste, ce qui est censé faciliter les réorientations à la fin du mois de janvier.
Des solutions méconnues : L’alternance, en contrat de professionnalisation : 2e rentrée en janvier /février, pour préparer un diplôme ou un titre certifié en 1 à 2 ans.
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