Les garçons à genre fluide
Pour illustrer son enquête sur les garçons à genre fluide, Marie-Claire publie de nombreuses photographies qui parfois mettent mal à l'aise.
"C'est une photographe américaine qui a suivi un week-end annuel organisé par des familles près de New York pour ces garçons à genre fluide et pendant lequel ils peuvent exprimer leur féminité ", explique Catherine Durand, de Marie-Claire.
Les études américaines estiment que 2% à 7% des garçons de moins de 12 ans se travestissent régulièrement. Aux Etats-Unis, ceux que l'on appelle "pink boys" ou
garçons à "genre fluide", sont considérés comme ayant des problèmes mentaux. C'est ainsi que le pays catégorise les troubles de l'identité sexuelle chez l'enfant. Mais les parents se mobilisent car ils refusent les thérapies qu'on leur impose pour leurs enfants, et tentent de faire pression pour que l'on repense ce phénomène.
Les garçons à genre fluide existe aussi en France. Le pédopsychiatre Stéphane Clerget est consulté régulièrement par des
parents devant faire face à cette situation. Il constate que les parents français ne sont pas psychorigides et n'essayent pas de rééduquer leurs enfants. Ils cherchent juste des réponses.
Pour Stéphane Clerget, il faut laisser les garçons faire ce qu'ils veulent, mais à la maison pour leur éviter de souffrir du regard des autres.
A l'opposé, certaines petites filles veulent ressembler à des garçons, avoir les cheveux courts, des vêtements et un prénom de garçon.
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