Les écoles paramédicales et sociales : des métiers qui ne connaissent pas la crise

Les besoins d'infirmier, de pédicure-podologue, d'orthophoniste, d'éducateur,
devraient aller en augmentant en raison du vieillissement de la population. Il manque déjà des kinésithérapeutes
et infirmières à l'hôpital comme dans le secteur
privé et en libéral. Ces métiers ne manquent pas de volontaire, bien au contraire.
Mais en médecine un "numerus clausus" limite le nombre
d'étudiants chaque année, afin d'éviter une explosion des dépenses de santé. Même
chose pour les métiers du secteur social. Les métiers d'assistant social,
conseillère en économie sociale et familiale, éducateur, aide à domicile, vont
continuer à être très demandés, car une large part de la profession partira à la
retraite dans dix ans à peine, explique Sophie de Tarlé, journaliste à
L'étudiant nous donne ses conseils.

Les études sont intenses et durent entre trois et quatre ans
selon le métier. Pour celui d'infirmier par exemple, les étudiants suivent en
alternance un enseignement entrecoupé de stages dans différents services. Ce
qui permet de voir si l'on préfère travailler avec des enfants, des personnes
âgées, des handicapés.

Les inscriptions se déroulent en ce moment et dans certaines
écoles d'infirmières les concours ont commencé début septembre et début
octobre. Mais il est toujours possible de s'inscrire à d'autres sessions de
concours, qui ont lieu plusieurs fois dans l'année.

Les inscriptions pour la prochaine session de concours organisée par une
quinzaine d'IFSI parisiens, se déroulent jusqu'au 13 janvier 2013. Pour le secteur social, ne trainez pas non plus. Certaines écoles recrutent
encore jusqu'au 26 octobre. Vous trouverez toutes les coordonnées des écoles dans
l'annuaire de letudiant.fr

Quel que soit le concours, infirmier, orthophoniste ou pédicure-podologue, une préparation s'impose. Les meilleurs peuvent se préparer seuls en
s'aidant de livres spécialisés. Il existe également des préparations en ligne
comme celle proposée par le CNED
ou des organismes privés (comptez alors 800 euros). Si vous voulez une formation
plus intense, inscrivez-vous alors dans une classe préparatoire. Vous devrez
soit postuler via le site Admission post-bac pour les prépas publiques ou
privées sous contrat, ou bien vous inscrire directement auprès de l'organisme. Pour
les prépas privées, comptez environ 1.500 euros.  

Parmi ceux qui ratent le concours, certains choisissent de
s'expatrier ailleurs en Europe, une idée qui peut être intéressante si c'est la
seule solution. Nombreux sont ceux qui choisissent la Belgique, mais le pays a
imposé récemment un quota de Français pour les études de kiné. Du coup,
certains petits malins ont déjà trouvé une nouvelle filière. Ils filent vers l'Espagne
où ils font leurs études avant de rentrer exercer en France. Mais attention, l'enseignement
est en Espagnol.