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Micro européen. Emmanuel Macron : la première année de quinquennat

Le 7 mai a marqué la première année de l'élection d'Emmanuel Macron. La presse européenne fait le bilan de cet an 1.

Article rédigé par franceinfo, Marie-Christine Vallet
Radio France
Publié
Temps de lecture : 6 min
Le président Emmanuel Macron et son épouse Brigitte Macron, accompagnés de la chancelière allemande Angela Merkel lors de la cérémonie du prix Charlemagne, le 10 mai 2018 à Aix-la-Chapelle en Allemagne. (LUDOVIC MARIN / AFP)

Emmanuel Macron est au pouvoir depuis un an exactement, depuis son éléction le 7 mai 2017. Un anniversaire et des bilans commentés dans la presse française et européenne. Christian Boehmer de l'agence allemande DPA et Adam Sage du Times de Londres, tous deux correspondant à Paris, nous disent ce qu'ils ont retenu de ces 12 derniers mois.

Les discours, le style présidentiel, la recherche des "modèles" dans l'Histoire

Le plus frappant pour Christian Christian Boehmer a été l'ensemble des discours du président, il cite celui de la Sorbonne (en septembre dernier, sur l'Europe), celui d'Aix-la-Chapelle (il y a deux jours, pour la remise du Prix Charlemagne) et celui de novembre dernier sur l'Afrique, au Burkina Faso. Pour Adam Sage, c'est l'invitation de Donald Trump au 14 juillet 2017, "symbole de la réussite éclatante sur la scène internationale" d'Emmanuel Macron.

Le style présidentiel est nouveau car le président français a un "franc-parler positif" qu'il a d'ailleurs montré à Aix-le-Chapelle lorsqu'il a parlé du "fétichisme permanent" de l'Allemagne pour les excédents budgétaires et commerciaux. Il y a bien un "élan et un dynamisme nouveau", approuve le correspondant britannique, mais c'est en surface car le président cherche des modèles dans l'histoire de la France comme "Saint Louis, le Roi Soleil, Bonaparte ou Charles de Gaulle, pour incarner la grandeur de la France".

Emmanuel Macron tient-il ses engagements sur les réformes économiques ?

Le bilan n'est pas définitif mais "les réformes sont entamées", par exemple l'engagement de ramener le déficit budgétaire de la France en dessous des 3% du PIB a été tenu. Côté britannique, on regarde si le président pourra, comme Margaret Thatcher dans les années 80, "reprendre le pouvoir aux syndicats" et finir la réforme de la SNCF.

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