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La réforme de l'euro en marche

La rencontre de Strasbourg entre Nicolas Sarkozy, Angela Merkel et Mario Monti a confirmé une réforme prochaine du Traité européen. Le statut de la Banque centrale européenne (BCE) ne sera pas modifié mais l'objectif est une union budgétaire et fiscale. Leo KLIMM, correspondant du "Financial Times Deutschland" et Piero PISARRA, de la RAI italienne tirent les conclusions de ce mini-sommet.
Article rédigé par Marie-Christine Vallet
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
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En refusant une évolution du rôle de la BCE, Mme Merkel n'a cédé en rien aux demandes de la France. Mais à terme, tout n'est pas figé. Nicolas Sarkozy s'est engagé à ne plus évoquer le sujet, ce qui permettra à la Banque centrale européenne d'agir, sans donner l'impression d'être sous pression politique.

Ce qui a manqué à Strasbourg, c'est un signal fort, les réponses ont été limitées. Les populations, notamment en Italie, acceptent mal qu'après le tandem franco-allemand, c'est maintenant Mme Merkel qui tienne la ligne. L'Allemagne va-t-elle paraître trop puissante ?

Les Européens n'ont pas de réponse politique, pourquoi donner une telle importance aux marchés financiers ? Une réponse politique ne supprime pas les dettes, c'est pourquoi pour enrayer la crise et la contagion, la réforme devra apporter une réponse crédible.

 

 

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