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La nouvelle loi française sur la fin de vie

Le 10 mars, l'Assemblée nationale commencera à examiner la proposition de loi sur la fin de vie présentée par le PS et l'UMP. Tous les pays européens ont légiféré sur cette question, c'est pourquoi la Presse européenne suivra les débats avec intérêt. Dialogue avec Jean-Noël CUENOD du journal suisse "La Cité" et Peter GIESEN, correspondant du journal néerlandais "Volkskrant".
Article rédigé par Marie-Christine Vallet
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (© Fotolia)

Aux Pays-Bas , les faits d'euthanasie active et de suicide assisté ne sont pas punissables quand les conditions fixées par la loi de 2001 sont respectées. Les médecins jouent un rôle-clé dans la procédure. Mais les milieux intellectuels néerlandais réclament en ce moment le droit de mourir sans la présence d'un médecin.

En Suisse , où le suicide assisté est autorisé, le médecin n'a au contraire aucun rôle. Généralement, ce sont des représentants d'association défendant le droit à mourir qui assistent les personnes désirant mettre fin à leur existence.

La proposition de loi française prévoit la possibilité d'une "sédation profonde et continue" pour les patients en phase terminale. Mais que signifie réellement cette sédation ? N'est-ce pas un terme flou ? A gauche, certains députés auraient voulu aller plus loin et il pourrait y avoir une division entre socialistes lors de la discussion du texte.

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