La nouvelle loi française sur la fin de vie
Aux Pays-Bas , les faits d'euthanasie active et de suicide assisté ne sont pas punissables quand les conditions fixées par la loi de 2001 sont respectées. Les médecins jouent un rôle-clé dans la procédure. Mais les milieux intellectuels néerlandais réclament en ce moment le droit de mourir sans la présence d'un médecin.
En Suisse , où le suicide assisté est autorisé, le médecin n'a au contraire aucun rôle. Généralement, ce sont des représentants d'association défendant le droit à mourir qui assistent les personnes désirant mettre fin à leur existence.
La proposition de loi française prévoit la possibilité d'une "sédation profonde et continue" pour les patients en phase terminale. Mais que signifie réellement cette sédation ? N'est-ce pas un terme flou ? A gauche, certains députés auraient voulu aller plus loin et il pourrait y avoir une division entre socialistes lors de la discussion du texte.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.