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Brexit : les derniers jours de campagne

Micro européen Jose Manuel Lamarque Le samedi à 15h21 et 19h24

Une semaine avant le référendum au Royaume-Uni sur une éventuelle sortie de l'UE, la campagne électorale a été marquée par le meurtre d'une jeune députée travailliste. John LICHFIELD du journal "The Independent" et Anaïs GINORI de "La Repubblica" reviennent sur ce drame et évoquent aussi la manière dont on parle du Brexit en France.

Marie-Christine Vallet

Radio France

Publié le 17/06/2016 17:38 Mis à jour le 18/06/2016 07:04

Temps de lecture : 1min

(La campagne sur le Brexit divise le Royaume-Uni © Maxppp)

Ces dernières semaines, la campagne était devenue hystérique et ce drame politique a calmé le débat. Même si le meurtrier est présenté comme un homme dérangé, il appartenait à un parti néo-nazi avec des idées nationalistes.

La tentation nationaliste ou séparatiste, on la retrouve en Italie et comme désormais on évoque ouvertement ce qui était tabou, à savoir la sortie possible d'un pays de l'Union européenne, un tel projet pourrait être imaginé dans d'autres pays.

En tout cas en France, il y a un débat entre ceux qui voient des avantages au départ de l'Angleterre et ceux qui souhaitent son maintien dans l'UE. Ce genre de débat n'existe pas en Italie. Il est difficile de savoir si la mort de la députée Jo Cox, qui était favorable au maintien dans l'UE, influera sur le résultat du vote. Mais cela pourra peut-être faire réfléchir des électeurs.