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Pierre Durand, champion olympique d'équitation aux JO de Séoul en 1988, regrette que son cheval Jappeloup soit resté en bas du podium

Tous les samedis de l'été des champions du sport français viennent dévoiler leur vision de la Marseillaise à travers leur parcours, leurs carrières, leurs souvenirs et anecdotes. Samedi 20 août, l'ancien cavalier Pierre Durand, champion olympique d'équitation en 1988 à Séoul avec son célèbre cheval Jappeloup.

Article rédigé par franceinfo - Yann Bouchery
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Le cavalier Pierre Durand et son cheval Jappeloup aux Jeux Olympiques de Séoul (Corée du Sud), le 28 septembre 1988. (CHRIS WILKINS / IOPP)

Originaire d'Aquitaine, Pierre Durand est très tôt confronté à la Marseillaise dans le cadre scolaire pour des cérémonies du 11-Novembre et il y associe au début un sentiment de gravité. Mais son rapport à l'hymne national va évoluer, au point de servir de motivation avant les Jeux Olympiques de 1988 à Séoul. Sa préparation mentale l'invitait à visualiser la compétition qu'il allait disputer avec Jappeloup, son cheval. Lui se projetait aussi vers le podium avec le drapeau qui s'élève et la Marseillaise qui retentit. Il avait d'ailleurs effectué quelques mois avant les JO un voyage à Séoul pour se familiariser avec l'enceinte.

Au moment d'être honoré, il avait donc un sentiment un peu de déjà vu, ce qui ne l'a pas empêché d'être submergé par l'émotion aux premières notes de la Marseillaise, avec aussi le regret de ne pas vivre l'instant avec Jappeloup qui était resté au bas du podium, mais qui arborera la médaille d'or à son harnachement lors du tour d'honneur.

Enfin, parmi ses grands souvenirs de Marseillaise figure celle de Colette Besson à qui Pierre Durand a souhaité rendre hommage : championne olympique du 400 m à Mexico, en 1968, elle éclata en sanglots sur le podium pendant l'hymne national, au point, dit-on, d'avoir tiré une larme au général de Gaulle devant sa télévision. Colette Besson est décédée en 2005 mais elle demeure pour l'éternité celle que l'écrivain Antoine Blondin avait surnommée "la petite fiancée de la France".









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