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Sapeurs-pompiers : de moins en moins de volontaires

En Haute-Saône, Philippe Clevy dirige un centre de secours. Dans son unité, 27 sapeurs-pompiers et aucun problème de recrutement. Ce qui n’est pas de cas au niveau national, où le nombre de volontaires ne cesse de baisser.
Article rédigé par franceinfo
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  (Les sapeurs-pompiers de passavant-la-Rochère (70))

Direction le nord de la Haute-Saône. Dans le village de Passavant-la-Rochère, les sapeurs-pompiers effectuent environ 300 interventions par an, principalement des secours aux personnes. "Moins d’interventions incendie, de nos jours", remarque Philippe Clevy, un homme totalement engagé et passionné par son action et la transmission aux jeunes.

Pompier dès 16 ans, mais la formation peut démarrer à 14 ans

"On peut devenir sapeur-pompier à partir de 16 ans, précise Philippe. Mais on peut suivre une formation dès l’âge de 14 ans, par exemple dans un centre de formation de jeunes sapeurs-pompiers volontaires de Haute-Saône".  En contradiction avec les chiffres nationaux qui montrent une baisse régulière du nombre de volontaires, le centre de Passavant-la-Rochère ne rencontre pas de difficulté à recruter de nouveaux sapeurs-pompiers. Mais Philippe Clevy sait que tout cela est fragile. "Les jeunes restent quelques années, puis ensuite partent pour des raisons professionnelles ou personnelles et familiales."

Volontaires et pas tout à fait bénévoles

Les interventions sont rémunérées à 8 euros de l’heure en journée. "Mais ce n’est pas pour ça que les gars le font ! Et nous faisons par ailleurs beaucoup d’actions bénévoles, par exemple lors des manifestations sportives et des fêtes de villages."  Comme si la responsabilité du centre ne lui suffisait pas, le capitaine Clevy est également investi au niveau départemental en faveur des pupilles, ces enfants dont l’un des parents sapeurs-pompiers est décédé. "Nous les accompagnons jusqu’à la fait de leurs études". Il s’agit d’un soutien autant moral que financier.

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