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D'Alénya au Kenya, au service des Maasaïs

C'est à l'occasion d'une manifestation culturelle organisée dans son village catalan que Jean-Luc Monestier a rencontré des Maasaïs du Kenya. Et qu'il a décidé de les aider.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Bien connu à travers les nombreux reportages qui lui ont été consacré, le peuple maasaï vit en Afrique de l'Est , principalement au Kenya et en Tanzanie. A l'origine nomade, il a tendance à se sédentariser.

Jean-Luc Monestier a rencontré les membres d'une communauté vivant de l'élevage et de l'agriculture manuelle sur les hauts-plateaux des Highlands, dans la province de Nakuru (Kenya). Certains de ces Maasaïs avaient fait le voyage jusqu'à Alénya (Pyrénées-Orientales) dans le cadre d'une manifestation culturelle. Petit à petit, des liens se sont créés et la petite ville catalane a décidé, pas à pas, d'aider ce éleveurs africains.

Jean-Luc a ainsi fondé une association qu'il a baptisée  "Les Cases de l'Espoir". Avec la communauté de communes Sud-Roussillon et Électriciens Sans Frontières, cette petite structure associative a d'abord permis la réalisation d'un forage qui alimente désormais en eau près de 2.000 personnes. La pompe fonctionne uniquement grâce à l'énergie solaire. Puis, fruit d'un autre type d'aide, cette fois-ci dans le domaine de la santé, un bâtiment en dur va être construit afin  d'accueillir dans de bonnes conditions les femmes qui vont accoucher.

En matière d'enseignement, l'association "Les Cases de l'espoir" apporte des fournitures aux scolaires. Mais elle accompagne également un jeune Maasaï qui suit des études supérieures à Nairobi. Des échanges, du savoir-faire, de l'entraide et surtout un objectif : rendre les populations autonomes . "Nous sommes une petite association, loin des ONG. Nous menons des actions très ciblées, très précises. Ce qui nous importe, c'est de pouvoir concrétiser des projets, avec des gens que l'on connaît ".

Tous les membres de l'association sont bénévoles et ils paient tous leurs billets d'avion avec leurs propres deniers lorsqu'ils se rendent sur place. En attendant le prochain voyage, Jean-Luc Monestier s'amuse à expliquer qu'il communique avec ses amis massaïs par Facebook ou téléphone portable. Et le courant passe, entre Alénya et le Kenya.

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