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Alors qu’il y a des "étés pourris", pourquoi il n’y a jamais d’hiver pourri?

L’été sera bel et bien "pourri", quasiment partout en France. Peu de chances en effet que la fin du mois d’août ne vienne sauver cette période estivale 2014, sur fond de records de pluviométrie et de déficit d’ensoleillement.
Article rédigé par Philippe Vandel
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 5 min
  (Maxppp)

Ce mois de juillet a été exceptionnellement pluvieux ou «globalement maussade» comme on dit à Météo France. En moyenne, les précipitations ont été deux fois supérieures à la normale. Ecoutez bien : juillet 2014 est le mois de juillet le plus arrosé depuis 1959! La dernière fois qu’il a plu comme ça : De Gaulle était au pouvoir, et les Beatles n’avaient pas encore débuté!  Ce mois de juillet a également été marqué par un manque d’ensoleillement, en particulier en Franche-Comté, en Auvergne et Rhône-Alpes où le déficit a dépassé 30 %».

On pensait que ce serait mieux en août. Hélas, on a vite déchanté. «Août est parti pour être un mois très pluvieux et perturbé» prévient un ingénieur Météo France. Au 13 août, la Vendée a essuyé deux fois plus de pluie que ce qui tombe habituellement un mois entier. 

Vous allez me dire, il faut être philosophe : ce sont là les caprices du temps. Certes. Mais alors qu’il existe des étés pourris, où on est obligé de mettre des pulls et des manteaux? Pourquoi n’existe pas d’hiver pourri où on peut sortir en tongs, T-shirt, et bermuda,  et bronzer à la piscine du matin au soir?

Pour une raison mécanique toute simple : c’est que l’été, le soleil peut être masqué par les nuages. Et les nuages donner de la pluie. En revanche l’hiver, même s’il n’y a pas de nuages, le soleil se lève tard et se couche tôt. Même s’il ne tombe pas une goutte de pluie, le soleil ne peut briller davantage que ce qu’autorise le calendrier. Alors qu’il peut y avoir moins de soleil que prévu en été, il ne peut pas y en avoir plus que prévu en hiver. 

Pour les vacances de Noël, à Paris comme à Nice, il fait nuit en fin d’après midi. Malheureusement, on ne peut avoir que des étés pourris. Et des hivers, comment dire,… hivernaux. Jusqu’à preuve du contraire.

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