Livres à lire et à écouter

On commence avec un album événement publié aux éditions Sarbacane : Le silence de l’opéra, de Pierre Créac’h. Un livre donc, richement illustré, l’histoire du jeune Louis. Plus que de musique, Louis est passionné par le son et c’est toute l’’originalité de l’album : offrir une visite sonore de l’opéra, proposer littéralement de voir avec les oreilles au fil d’un jeu des plus enfantins, une partie de cache-cache. Ce récit sonore est donc édité en CD vendu avec le livre, et il est dit par le comédien Jean Rochefort. Ce Silence de l’opéra est accessible dès 6 ans.

Musique toujours, dès 3 ans, aux éditions du Rouergue en coédition avec Radio France, les deux premiers titres d’une nouvelle collection dirigée par Philippe Meyer, qui reprend le titre de son émission dominicale sur France Inter : « La prochaine fois, je vous le chanterai ». Un album illustré revisite une chanson – Les goûts d’Olga de Gérard Morel, avec des dessins de Frédérique Bertrand – ou la célèbre Complainte du progrès de Boris Vian revue par Lynda Carazza ; tout y est de la tourniquette pour faire la vinaigrette à la vie qui est si chère qu’on retourne chez sa mère. C’est drôle, c’est frais, c’est tendre ; à signaler en plus, plutôt pour les parents, les jolis textes conclusifs de Philippe Meyer qui resituent l’auteur et la chanson.

Un grand classique, dans la collection des Contes de toujours, c’est chez Gallimard Jeunesse : La belle et la bête. Là encore un album texte-images – ces dernières signées Julie Ricossé – et un CD : Jacques Bonnaffé fait vibrer le célèbre conte de Mme Leprince de Beaumont, avec une mise en musique d’Isabelle Aboulker. A partir de 6-7 ans.

On signale enfin, pour le même âge, un nouvel opus de la collection Un jour tout là-bas des éditions Atlas : ce sont des contes pour voyager dits par Marlène Jobert ; vient de sortir Paddy-Joe et le monstre marin. Lutins, elfes et fées des légendes irlandaises. Le fascicule est illustré en images par Marcelino Truong, le CD est illustré en sons par Jean-François Leroux.