Fantômette, Charlie, Le Petit Prince : les héros sont de retour !
On commence avec deux variations. La première autour de Charlie et la chocolaterie, avec la réédition chez Folio Junior d’une version pour le théâtre. Elle a été réalisée en 1976 par un instituteur de Lockport, dans l’Etat de New York, Richard Georges, mais certifiée conforme par Roald Dahl, le papa de Charlie. A la fin du texte, Richard Georges, qui pense à tout et notamment aux enfants, livre même son carnet de mise en scène. Tout y est : comment fabriquer un ascenseur de verre ou une rivière de chocolat avec des cartons, des ciseaux et un peu de peinture. Même les indications d’éclairage sont données, scène par scène. A lire et donc à jouer dès 9 ans.
Seconde adaptation, parue en Folio Cadet – dès 7 ans –, l’adaptation romanesque de la série télé qui fait revivre Le Petit Prince. Fabrice Colin a ainsi adapté l’épisode intitulé La planète de Jade – c’est le 5e opus de la série. Alors évidemment le Petit Prince ici réincarné n’a pas le charme ineffable du personnage de Saint-Exupéry ; mais il demeure touchant en super héros optimiste, humain et écolo.
Les rééditions maintenant avec un festival Fantômette. Il faut dire que l’héroïne sixties de Georges Cholet fête cette année ses 50 ans. Hachette poursuit donc la réédition des premiers titres de la série dans sa collection Les classiques de la rose – comprendre de la Bibliothèque Rose. Vient ainsi de paraître Fantômette et son prince, où la justicière masquée se voit injustement accusée d’assassinat princier. Si vous avez la curiosité de lire l’histoire avec vos enfants ou petits-enfants, vous repèrerez quelques clins d’œil qui échappent à la lecture enfantine comme cet aérodrome Alcachofa – autrement dit artichaut – ou ce colonel Toro de Fuego – taureau de feu. A lire à partir de 8 ans.
Réédition enfin du classique parmi les classiques, la Guerre des boutons de Louis Pergaud. On choisira la version illustrée par Claude Lapointe chez Gallimard Jeunesse. Un bel album travaillé à l’ancienne – le texte date de 1912, les illustrations de 1981. Avec comme il se doit des notes en marge pour traduire les termes tombés en désuétude comme le « catrignot » - corbeille à ouvrage -, « rancuser » - dénoncer – ou « gouilland » - homme de mauvaise vie, ivrogne et débauché. Une lecture pour les années collège.
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