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Hervé Ghesquière : "Un otage dont on ne parle pas est un otage mort"

Il a passé un an et demi aux mains des talibans en Afghanistan, dans la vallée de Kapisa. Le journaliste raconte dans un livre, "547 jours" (Albin Michel), sa détention mais aussi la contre-enquête qu'il a menée après sa libération, en juillet 2011.
Article rédigé par Jean Leymarie
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
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Le froid, l'humidité, le manque de lumière du jour, la faim, la séparation d'avec les autres otages (le journaliste-caméraman Stéphane Taponier et leur traducteur Reza) ces 18 mois de détention furent éprouvants pour Hervé Ghesquière. Il les raconte en détail.

Son livre est aussi une contre-enquête sur la gestion de la prise d'otage. Claude Guéant, à l'époque secrétaire général de l'Elysée leur a reproché leur "imprudence coupable" . Cette déclaration, comme d'autres, Hervé Ghesquière l'a vécue comme un affront : il rappelle qu'il était en Afghanistan pour faire son travail et qu'il n'a pas "affronté l'Everest en tongs."

Il milite enfin pour la médiatisation des otages français au Sahel, car, selon lui, l'oubli est la pire des menaces pour un otage.

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