Grèce : le récit d'une nuit d'émeutes
Le nouveau plan de rigueur voté hier soir au Parlement grec s'est traduit par une une nuit de violences - le salaire minimum est abaissé de 22%, il atteindrait à peine les 700 euros par mois.
Les Grecs sont exaspérés et "ce matin, Athènes ressemble à un vaste champ de bataille ", raconte Angélique Kourounis, correspondante de France Info en Grèce. Pistolets lance-flammes et bombes artisanales supplantent désormais les traditionnels cocktails Molotov. Des dizaines de bâtiments ont été incendiés, les banques figuraient parmi les cibles premières des émeutiers.
La colère est à la mesure de l'absence d'espoir. Pour la population, le gouvernement à l'origine de ces nouvelles mesures n'a aucune légitimité puisqu'il a été imposé par le FMI et l'Eurogroup. Le mémorandum, n'a pour la population, aucune chance d'être appliqué et de nouvelles manifestations sont prévues pour cette semaine.
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