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Dépassements d'honoraires: la Fédération des Médecins de France retire sa signature

Invité ce matin de France Info, Jean-Paul Hamon, le président de la FMF ne décolère pas: "On s'est fait rouler dans la farine". Il critique les méthodes de négociations "après 36 heures sans sommeil" et refuse de parler d'accord. Il ne s'agit selon lui que de la signature d'un "relevé de conclusions." Etienne Caniard, le président de la Mutualité Française qui débattait avec Jean-Paul Hamon a admis qu'il régnait autour de cet "accord", la "plus grande confusion".
Article rédigé par Jean Leymarie
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
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Jean-Paul Hamon est catégorique: "Ni les chirurgiens ni
mon syndicat ne m'accorderont le droit de signer l'avenant n°8 qui là serait un
accord. Pour la Fédération des Médecins de France et pour l'Union des Chirurgiens
de France, il n'y a pas d'accord".
Le président de la Fédération des Médecins de France estime que le gouvernement, plutôt que de chercher à résoudre le véritable problème d'accès au soin, "la démographie " a préféré "s'engager dans une bataille sur les dépassements
d'honoraires qui est extrêmement médiatique." 
Et il donne l'exemple de l'ablation de la vésicule "pour laquelle il y a vingt ans vous restiez dix jours à l'hôpital. Les chirurgiens qui ont mis au point la chirurgie coelioscopique qui vous permet de ne rester que deux jours à l'hôtal ont payé le matérel sur les dépassements d'honoraires. Le coût de cette opération est passé de 225 euros à 265 euros. Et on les accuse de faire des dépassements d'honoraires alors que le coût de l'acte n'a jamais été revalorisé..."

*"Les revenus des médecins sont insuffisants"


Etienne Caniard, le président de la Mutualité Française, admet qu'il règne autour de
cet "accord " la "plus grande confusion ". Et il plaide lui aussi pour que les médecins soient "correctement rémunérés pour la
valeur de l'acte qu'ils dispensent.  Les revenus des médecins sont insuffisants et pour certains pas à la hauteur du service qu'ils apportent. Par contre il y a des excès."

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