Affaire Merah : Jean-Marie Pontaut est sûr que l'on connaîtra la vérité
Les deux hommes, âgés d'une trentaine d'année, ont été arrêtés
dans le quartier du Mirail, quartier toulousain où les frères Merah entretenaient
de solides relations. Selon la police, les deux interpellés feraient partie de
la mouvance salafiste et l'un d'eux serait un ami d'enfance de Mohamed Merah.
Ils vont être transférés dans la journée à Levallois-Perret,
en région parisienne, dans les locaux de la DCRI, la Direction centrale du
renseignement intérieur.
Manuel Valls a déclaré que la piste du loup solitaire ne
tenait pas contrairement à ce qu'affirmait son prédécesseur. "Ce qui est
certain c'est que lorsqu'il tue il est seul ", explique Jean-Marie Pontaut,
journaliste à l'Express et co-auteur de "Affaire Merah : l'enquête ", chez Michel
Lafon. "Ce qui est moins sûr, ce sont les soutiens, les réseaux. Est-ce qu'il
agit avec des gens qui l'aident en France ou à l'étranger ? "
La direction centrale du renseignement intérieur cherche à déterminer
si le tueur au scooter a ou non bénéficié de complicités pour commettre ses
massacres. "Ils cherchent le troisième homme que l'on n'a pas identifié.
On sait qu'il a des amis dans les réseaux islamistes et salafistes en France.
Mais, il n'était pas, et c'est le problème de la DCRI qui l'a à un moment
surveillé puis rencontré, considéré comme dangereux. "
La déclassification de nombreux documents ceux de la DGSE et de la DCRI va permettre de mieux comprendre les agissements de Mohamed Merah.
Le ministre Manuel Valls recevra tout à l'heure les familles
des victimes de Mohamed Merah, afin de faire le point sur l'avancée de cette
affaire hors norme.
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