"Bienvenue à Tchernobyl", un livre plein d'espoir
Si certains font le top des plages, le top des meilleurs
sites de grimpes ou des meilleurs spot de surf, Andrew Blackwell s'est
intéressé aux poubelles du progrès contemporain.
On ne le suit pas juste pour le plaisir de se faire peur, mais
d'abord parce que sur ces sites pollués, on évitera une autre pollution :
celle des flots de touristes.
L'auteur, un journaliste américain a conçu ce livre à la
fois comme une enquête et un voyage, chaque chapitre vous emmène dans un
endroit différent du monde : de Tchernobyl jusqu'à la Chine et la ville de
Linfen, capitale du de l'industrie de la houille, plongée dans un brouillard
permanent.
C'est une sorte de Tour du monde en 80 jours menés tambour
battant par une sorte de Philéas Fogg qui aurait pris un peu d'ADN à Hunter
Thomspon, l'inventeur du journalisme gonzo : ce qui intéresse Andrew Blackwell,
ce n'est pas de donner des leçons d'écologie à tout le monde, c'est de
comprendre comment tout fonctionne. On apprend donc plein de choses, et aussi
que les écologistes propagent aussi de véritables légendes.
C'est drôle parce que c'est vivant. C'est une vraie
aventure où il fait des tas de rencontres, avec les gens qui vivent au
milieu des décharges de cicrcuits imprimés, avec les déforesteurs de la forêt
amazoniennes, avec les écologistes.
Ce n'est pas
seulement désespérant, il y a de l'espoir. A Tchernobyl, par
exemple, Blackwell nous montre comment la nature a repris ses droits sur
l'atome, et comment finalement la zone est en train de devenir la plus grande
réserve naturelle d'Ukraine, avec des espèces qui avaient disparu et qui
reviennent.
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