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"Augustine", d'Alice Winocour

Coup de projecteur sur l'un des films les plus intéressants de la semaine, le premier film d'Alice Winocour : "Augustine", avec Soko et Vincent Lindon.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
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Le film d'Alice Winocour nous plonge au coeur des travaux du
professeur Charcot, qui au19e siècle s'est passionné pour l'hystérie
féminine considérée comme une maladie mystérieuse.

La réalisatrice
ne se contente pas de livrer une simple reconstitution historique, elle
nous embarque au coeur de la relation entre Charcot et Augustine, qui
deviendra rapidement ambigüe.

"Ce qui m'a frappé c'est ce
regard d'entomologiste où les femmes sont vraiment des rats de
laboratoires. Pour moi, il y avait un aspect politique de parler de
l'émancipation des femmes, de montrer comment les femmes étaient
traitées à cette époque là et de trouver les échos contemporains
", explique Alice Winocour.

Synopsis : Paris, hiver 1885.
A l'hôpital de la Pitié Salpêtrière, le professeur
Charcot étudie une maladie mystérieuse : l'hystérie. Augustine, 19 ans, devient
son cobaye favori, la vedette de ses démonstrations d'hypnose. D'objet d'étude,
elle deviendra peu à peu objet de désir.

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