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"Après mai" d'Olivier Assayas, un questionnement des valeurs toujours d'actualité

Deux sorties cette semaine traitent de crise : financière et économique chez Costa-Gavras, politique et idéologique chez Assayas. Gavras rate sa cible, Assayas réussit un film qui interroge le passé, comme pour mieux éclairer les doutes qui nous étreignent aujourd'hui. Brillant !
Article rédigé par franceinfo
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Olivier Assayas signe "Après Mai ". Cette fois, il
s'agit de montrer la crise des idéologies. Qu'est-ce que l'engagement politique
dans les années 70 ? C'est la question que pose Assayas, sans nostalgie
et sans ironie non plus. Un roman d'apprentissage au cœur du gauchisme.

Alors, prévient le réalisateur, "si l'époque n'a pas apporté les bonnes réponses, elle a posé les bonnes questions ." Et aujourd'hui encore, juge Assayas, on peut conserver le questionnement des valeurs de la société, "un questionnement parfaitement pertinent ."

Autre sortie, avec un Gad Elmaleh à contre-courant, dans le dernier film de Costa-Gavras "Le capital ". Un thriller financier qui marque le retour du cinéaste engagé après quatre ans d'absence. Mais il semble que cette fois-ci, le réalisateur militant passe à côté de son sujet. Au risque d'enfoncer des portes (d'hôtel particulier) ouvertes...

Cette année, un film retraçait les dégats de la finances aux Etats-Unis, et revenait sur la faillite de Lehman-Brothers.

 

Synopsis "Le capital "de Costa-Gavras

Avec Gad Elmaleh, Natacha Régnier, Hippolyte Girardot 

 La résistible ascension d'un valet de banque dans le monde féroce du Capital.

 

Synopsis "Après mai "d'Olivier Assayas

Avec Clément Métayer, Lola Créton, Félix Armand

Lycéen parisien du début des années 70, Gilles est pris dans
l'effervescence politique de ces années-là. Il aspire pourtant surtout à
peindre et à apprendre le cinéma, ce que lui reprochent ses camarades
et sa petite amie, pour qui l'engagement politique doit être total. Peu à
peu, Gilles assume davantage ses choix et trouve mieux sa place dans
son époque.

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