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Le sens de l'info. Les mères, 'l'essence de la naissance de l'humain"

Pour le philosophe Michel Serres, "la supériorité de la femme sur l'homme, de la femelle sur le mâle, est dans l'essence de l'humain, essence de la naissance de l'humain". L'historien des sciences exprime toute son admiration pour les mères et dit "préférer la maternité à la politique"...

Article rédigé par franceinfo, Michel Polacco - Michel Serres
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 5 min
Une mère et son fils... (THANASIS ZOVOILIS / MOMENT RF / GETTY IMAGES)

La mère est à l’origine de tout. La mère est aussi la maman. C’est la mère supérieure chez les sœurs, on a canonisé Mère Theresa. La mère est le premier exemplaire de ce qui sera reproduit, comme un disque, ou la carte mère d’un ordinateur, d’un téléphone moderne, voire un événement : la mère des batailles.
On dit aussi que "l’avarice est la mère de tous les maux". Et puis il y a la langue maternelle.

Il y a deux sexes, et il n'y a que deux sexes, les mères et les autres

Michel Serres

En écrivant ces mots dans un de ces premiers essais, le philosophe Michel Serres, voulait signifier son admiration pour la maternité, pour la supériorité spécifique de la femelle sur le mâle, "en raison des neuf mois de grossesse, sans aucun rapport de durée avec le frémissement bref de l'orgasme masculin".

Pleurer sa mère, c’est pleurer son enfance

Albert Cohen

"L’homme veut son enfance, veut la ravoir, et s’il aime sa mère davantage à mesure qu’il avance en âge, c’est parce que sa mère, c’est son enfance."

"Aucun fils ne sait vraiment que sa mère mourra et tous les fils se fâchent et s'impatientent contre leurs mères, les fous, si tôt punis."

Le livre de ma mère d’Albert Cohen

- A lire

France Culture

"Le gai savoir" : Les intermittences du coeur, Marcel Proust

- Vidéo

Messe de canonisation de Mère Theresa

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