Le sens de l'info. L'eau
Le philosophe Michel Serres et Michel Polacco parlent de l’eau.
Pas de besoin de gloser. L’eau est au cœur de la vie, l’eau c’est nous, 90% d’eau dans le corps humain. L’eau, c’est la guerre et la paix, car en manquer est insupportable et en priver l’autre est un pouvoir inique. Mais elle est le constituant de la vie sur notre planète où rien ne se perd et rien ne se crée.
Une répartition inégale de l'eau sur la terre
L’eau ne disparait pas, juste l’eau est inéquitablement partagée sur la terre, et l’eau se pollue, d’où le besoin de l’économiser. Déserts et régions inondées vivent selon des règles bien différentes. Comme les cités lacustres où l’eau se protège. L’eau se partage, comme il y a les lignes de partage des eaux. Et l’eau des mers et des océans constitue les 2/3 de la surface du globe.
"L'eau pourrait être un sujet de droit", souligne Michel Serres
Selon un rapport de l’Organisation des Nations Unies les solutions fondées sur la nature (SfN) pour la gestion de l’eau sont inspirées par et s’appuient sur la nature et utilisent, ou imitent, des processus naturels pour améliorer la gestion de l’eau. Une SfN pourrait par exemple viser la conservation ou la remise en état des écosystèmes naturels, l’amélioration ou la réalisation de processus naturels dans les écosystèmes modifiés ou artificiels.
Les SfN sont particulièrement prometteuses dans la réalisation de progrès vers une production alimentaire durable, l’amélioration des établissements humains, l’accès aux services d’eau potable et d’assainissement, et la réduction des risques liés à l’eau en cas de catastrophe.
La demande mondiale en eau a augmenté d’environ 1% par an en fonction de la croissance démographique, le développement économique et l’évolution des modes de consommation. Elle continuera à croître au cours de deux prochaines décennies. La demande industrielle et domestique en eau augmentera plus rapidement que la demande agricole.
Environ 3,6 milliards de personnes dans le monde vivent déjà dans des zones potentielles de pénurie d’eau au moins un mois par an.
A lire aussi : Rapport 2018 de l’ONU sur l’eau
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