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Les candidats se lancent dans la chasse aux parrainages, l'affaire Peng Shuai s'invite à l'Open de tennis d'Australie

Aujourd'hui, le Quart d'Heure vous emmène à Melbourne. Une question agite les participants à l'Open d'Australie : peut-on profiter de la médiatisation du tournoi pour alerter l'opinion internaitonale sur le sort de la joueuse chinoise Peng Shuai ? Et puis on vous raconte comment les candidats partent à la conquête des 500 parrainages d'élus. Une chasse qui demande beaucoup de temps sur le terrain et qui donne lieu à quelques coups de bluff... 

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
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Deux spectateurs portant des t-shirts "Where is Peng Shuai ?" en référence à l'ancienne numéro une mondiale chinoise du double, à l'Open d'Australie de tennis à Melbourne, le 25 janvier 2022 à Melbourne.  (PAUL CROCK / AFP)

"Et vous, vous en êtes à combien de signatures ?" Sur les plateaux, c'est LA question qui revient tout le temps en ce moment. C'est cette semaine que débute officiellement le recueil des parrainages, particularité très décriée de la vie politique française. Pour valider sa candidature, chaque postulant à l'Elysée a jusqu'au 4 mars pour obtenir 500 parrainages d'élus, sorte de carton d'invitation à la présidentielle.

Dans le camp d'Eric Zemmour, on assure "approcher des 400", chez Fabien Roussel, on est "presque" à 500, tandis que Marine Le Pen se plaint de ne pas avoir la totalité des signatures nécessaires, elle qui a pourtant atteint le second tour de l'élection présidentielle en 2017.

Alors comment ça marche, cette histoire de parrainages ? Et qui recueille les signatures si précieuses des élus ? Dans le Quart d'Heure, on reçoit Victoria Koussa, journaliste au service politique de franceinfo, et Agathe Mahuet, reporter à franceinfo, qui a suivi une militante de la France Insoumise sur les routes de Mayenne à la rencontre des élus.

Melbourne se demande où est Peng Shuai 

Pendant ce temps-là, à l'autre bout du monde, un Français a lui échoué à décrocher le carton d'invitation pour les demi-finales de l'Open d'Australie : après un match à rebondissements, Gaël Monfils s'est incliné face à Matteo Berrettini. C'est l'Italien qui aura la lourde tâche d'affronter dans le dernier carré Rafael Nadal, qualifié après un match très disputé.

Et pourtant, ce n'est pas le tennis qui occupe la télévision australienne, c'est la politique. Après le feuilleton sur l'expulsion de Novak Djokovic... voici qu'une autre polémique s'invite à l'Open d'Australie : les spectateurs ont-ils le droit de profiter de cette compétition pour alerter l'opinion internationale sur le sort de Peng Shuai ?

Cette joueuse chinoise, portée disparue pendant plusieurs jours après avoir dénoncé un rapport sexuel forcé avec un haut cadre du régime, est en train de devenir le symbole de la répression du régime chinois. Certes, elle est réapparue récemment sur plusieurs vidéos, mais beaucoup remettent en doute sa liberté de parole. La joueuse d'ailleurs n'est pas à l'Open d'Australie, et des activistes australiens avaient décidé de venir dans les gradins de Melbourne avec des T-shirts : "où est Peng Shuai ?"

L'entrée leur a été refusée par le service de sécurité, au motif que les vêtements "politiques" sont interdits. On vous raconte la polémique qui s'en est suivie, et qui a amené l'organisateur du tournoi à faire volte-face. 

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