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La désillusion des jeunes magistrats, la diplomatie américaine n'ira pas aux JO de Pékin et Jean Castex siffle la fin de la party

Des moyens et du temps : voilà ce que demandent les magistrats français qui se mobilisent en ce moment. Le Quart d'Heure a rencontré deux jeunes magistrats pour qui la désillusion a été grande en sortant de l'école. On vous raconte aussi le demi-boycott des Etats-Unis aux JO d'hiver de Pékin 2022. Et puis on sort en boîte, puisqu'il ne reste que deux jours avant la fermeture des 1.200 discothèques de France.

Article rédigé par franceinfo
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Une manifestation de magistrats devant le Tribunal de Grande Instance de Paris le 24 septembre 2020. (SAMUEL BOIVIN / NURPHOTO via AFP)

Qui c'est les plus forts ? C'est la question que se renvoient la Chine et les Etats-Unis. Washington et Pékin se sont lancés depuis plusieurs années maintenant dans une rivalité qui n'en finit pas de grimper. Dernière décision en date : les diplomates américains ne feront pas le déplacement à Pékin pour les Jeux Olympiques prévus cet hiver en Chine. Seuls les athlètes s'y rendront. Un demi-boycott décidé par Joe Biden pour défendre les droits des minorités ouïghoures, victimes en Chine d'une très violente politique de répression. 

Une décision qui ne passe pas pour le régime chinois, déjà mis en difficulté par le Covid dans l'organisation de ces JO, d'autant que d'autres pays occidentaux pourraient suivre la voix tracée par la Maison Blanche. 

M. Zhao, le porte-parole de la diplomatie chinoise, a qualifié les accusations des pays occidentaux sur la situation au Xinjiang de "mensonge du siècle", avant d'ajouter : "les Etats-Unis paieront le prix de leur mauvais coup. Restez à l'écoute".

Nous, on a voulu savoir pourquoi les Etats-Unis ont choisi seulement un demi-boycott, et si les boycotts olympiques avaient déjà eu de réelles conséquences sur les causes qu'ils défendent. Réponse avec Lukas Aubin, spécialiste de la géopolitique du sport. 

Les jeunes magistrats en plein bad trip

Ils étaient 3.000 à publier dans Le Monde le 23 novembre dernier une tribune. 3.000 magistrats, bientôt rejoints par plus de 2.000 de leurs collègues, qui alertent sur les conditions de travail et sur les cadences : toujours plus de dossier à traiter, dans des délais de plus en plus courts et avec des moyens de plus en plus restreints. 

Aujourd'hui, plusieurs d'entre eux sont reçus par le Conseil Supérieur de la Magistrature, avant une journée nationale d'action prévue mercredi 15 décembre. 

Et au milieu d'une profession qui ne veut "plus d'une justice qui n'écoute pas et qui chronomètre tout", on a voulu tendre le micro à celles et ceux qui l'intègrent à peine. Et qui découvrent, loin des bancs de l'école, une réalité bien éloignée de leurs idéaux et des raisons qui les ont poussées à s'engager. 

"Je veux juste une dernière danse"

Jeudi soir, elles joueront "Les lacs du Connemara" une dernière fois pour clôre la soirée, comme de coutume. Et puis elles fermeront leurs portes pour un mois. Les discothèques sont les premières touchées par les mesures contre la cinquième vague et les professionnels du secteur ne sont pas très contents, malgré les promesses répétées du gouvernement de les indemniser. 

Et les jeunes clients ne sont pas très contents non plus. Ils ont le sentiment d'être punis, après avoir joué le jeu pendant plusieurs mois. Lot de consolation : le nombre de cas augmente mais moins vite dit Gabriel Attal, le porte-parole du gouvernement. Aurait-on enfin touché le plafond ?

Invité : Lukas Aubin, spécialiste de la géopolitique du sport

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