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Emmanuel Macron change de ton sur la vaccination, Djokovic n'est pas le bienvenu à Melbourne et la vague #metoo déferle sur le monde de la recherche

Ce soir, le Quart d'Heure vous raconte la fracture qui divise vaccinés et non-vaccinés. En France d'abord, où le président utilise un langage très cru pour critiquer une partie de la population. Puis en Australie, où le joueur de tennis Novak Djokovic devient l'ennemi public numéro 1 après être entré sur le territoire grâce à une dérogation médicale. Et puis la chercheuse Adèle B. Combes nous explique les violences et le harcèlement que subissent les doctorants en France.  

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Novak Djokovic lors de la demi-finale de Coupe Davis, le vendredi 3 décembre 2021 à Madrid.  (BURAK AKBULUT / ANADOLU AGENCY)

Ce n'est pas tous les matins qu'on a l'occasion de réveiller les Français en citant le président qui "emmerde" une partie de la population. En plateau et en studio, on sentait les journalistes un peu gênés de répéter les propos d'Emmanuel Macron... Pourtant, sa critique à l'égard des non-vaccinés dans les colonnes du Parisien n'était pas une sortie de route. Le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal a même défendu cette petite phrase : "Franchement, qui emmerde la vie de qui aujourd'hui ?" Ce choix nous rappelle tant d'autres petites phrases lancées par le président, et semble marquer son entrée en campagne. Emmanuel Macron tente de rassembler ses troupes... vaccinées. 

Novak Djokovic est de trop en Australie

Novak Djokovic est devenu l'ennemi public numéro 1 depuis qu'il est arrivé sur le sol australien hier. Le joueur serbe refuse de dire s'il est vacciné ou non. Il a obtenu une dérogation médicale pour venir en Australie, alors que le vaccin est obligatoire pour entrer sur le territoire. Cette polémique devient une affaire d'Etat dans ce pays qui a pris des mesures drastiques pour lutter contre la pandémie. 

L'université broie les jeunes chercheurs 

Selon une enquête menée par la chercheuse Adèle B. Combes, 90% des jeunes chercheurs ont vu leur santé mentale se dégrader pendant la préparation de leur thèse. Cette docteure en neurobiologie a recueilli les témoignages de plus de 1.800 doctorants, et en a fait un livre "Comment l'université broie les jeunes chercheur" qui paraît aujourd'hui aux éditions Autrement. Elle nous raconte les violences et le harcèlement que subissent nombre d'entre eux, et propose des solutions pour y mettre fin. 

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