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Avions et stades climatisés : visite guidée du Mondial (pas vraiment écolo) au Qatar

Aujourd'hui, le Quart d'heure vous emmène au Qatar, où s'ouvrira au mois de novembre la Coupe du monde 2022 de football. Emma Sarango nous raconte le gigantesque chantier de cette compétition critiquée par les associations de défense de l'environnement et des droits humains. On vous raconte aussi la bataille du gaz entre l'Europe et la Russie. Et puis, rencontre avec Dorian, militant au sein de l'ONG "A voté" qui lutte contre la mal-inscription électorale.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
L'un des stades climatisés construits pour le Mondial de football au Qatar. (EMMA SARANGO / RADIOFRANCE)

"Pour acheter du gaz naturel russe, les entreprises doivent ouvrir des comptes en roubles dans des banques russes". En annonçant hier soir à la télévision russe les nouvelles règles concernant l'exportation de gaz, Vladimir Poutine a fait souffler un vent de panique sur le continent : l'Europe va-t-elle devoir se passer du gaz russe, qui représente 40% des approvisionnements ? On vous explique pourquoi le gaz est devenu une arme géopolitique dans une période crispation entre la Russie et le continent européen. 

Des avions pour relier les stades et les hôtels de supporters

Dans trois jours, un nouveau rapport du GIEC va nous alerter une nouvelle fois sur la nécessité d'agir pour éviter la catastrophe climatique qui s'annonce. Mais comme on vit dans un monde de paradoxes, on se prépare dans le même temps à vibrer pour une coupe du monde de football qui va s'ouvrir au mois de novembre dans un pays où il peut faire jusqu'à 37 degrés l'hiver. Emma Sarango, journaliste au service des sports de radiofrance, nous raconte depuis le Qatar les derniers préparatifs de ce Mondial qui s'annonce peu écolo : stades climatisés, avions pour relier les hôtels et les stades, etc.

La mal-inscription touche "40% des jeunes de 25 à 29 ans"

Et puis, comme chaque vendredi, Manon Mella nous raconte l'une des rencontres réalisées dans le cadre de "Génération 2022". Aujourd'hui, Dorian, 30 ans, qui milite au sein de l'association "A voté. Pour lutter contre l'abstention des jeunes, l'ONG s'attaque à la mal-inscription : "40% des jeunes entre 25 et 29 ans sont touchés par ce phénomène", qui constitue à être inscrit dans un bureau de vote qui ne correspond plus à son domicile, "sans même parfois le savoir".

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