"24h sans dormir et sans manger" : Pierre-Louis, 31 ans, raconte son quotidien d'urgentiste
Ils sont descendus dans la rue pour dénoncer un hôpital "maltraitant". Aujourd'hui, le Quart d'Heure revient sur la mobilisation des soignants. Pierre-Louis Bernard, urgentiste de 31 ans, nous raconte le quotidien dans des services d'urgence où la vocation se transforme parfois en désillusion. On vous emmène aussi en Russie, où vivent encore des milliers de Français expatriés, malgré la guerre et les sanctions contre le Kremlin.
Hôpital après hôpital, territoire après territoire, la crise s'est installée peu à peu, d'abord dans les petites villes puis dans les grandes agglomérations. Désormais, ce sont 20% des services d'urgences en France qui sont obligés de fermer régulièrement ou qui se préparent à le faire faute de soignants pour accueillir les malades. Emmanuel Macron a décidé la semaine dernière de lancer "une mission flash" pour recenser les problèmes et il promet des décisions "d'ici la fin du mois de juillet". Mais les soignants ont décidé de ne pas attendre : une journée de mobilisation a eu lieu aujourd'hui. Alors à quoi ressemble le quotidien de ces urgentistes ? Le Quart d'Heure reçoit Pierre-Louis Bernard, 31 ans, médecin urgentiste dans plusieurs hôpitaux parisiens.
Des milliers de Français encore en Russie
Cette journée de mobilisation à l'hôpital n'arrive pas à n'importe quel moment : on est en pleine campagne électorale, et la santé fait partie des thèmes des candidats à quelques jours du premier tour. La situation en Ukraine aussi s'invite dans la campagne : Emmanuel Macron a appelé il y a quelques jours à "ne pas humilier la Russie" et à maintenir le dialogue, ce qui a provoqué des critiques de la part de l'Ukraine et de la communauté internationale.
La France cherche à maintenir un équilibre entre les sanctions et le dialogue, un équilibre d'autant plus difficile à tenir que des milliers de Français vivent encore en Russie. Pourquoi ont-ils choisi de rester malgré la guerre et les sanctions ? A quoi ressemble leur quotidien dans un pays montré du doigt par l'Occident ? Sylvain Tronchet, correspondant de franceinfo en Russie, nous répond depuis Moscou.
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