Référendum alsacien : oui ou non à une "super-région" ?
Une couche de moins dans ce que l'on appelle le mille-feuilles administratif, une spécialité bien française qui fait que, de la tête de l'État jusqu'au maire
de village il y a d'innombrables strates, et qu'aucun électeur ne sait vraiment qui fait quoi.
Le camp du "oui" s'oppose au camp du "non", comme dans tout
référendum. Mais ce qui sépare les deux camps ne relève pas du simple clivage politique.
Initialement, ce projet est porté en grande partie par l'UMP et Philippe
Richert, l'actuel président de la région Alsace.
Les familles politiques divisées
Mais il y a aussi des élus socialistes qui voteront "oui" dimanche, et des socialistes qui choisissent de ne pas choisir, comme le maire de
Strasbourg Roland Ries. Il y a aussi les écologistes qui militent pour des régions puissantes, partout en France.
L'une des idées défendues, c'est de rendre l'enseignement de la langue alsacienne obligatoire pour que l'Alsace rattrape sa compétitivité perdue
face à son grand voisin, l'Allemagne, et c'est exactement ce qui a fait hurler Jean-Luc Mélenchon et le Front de Gauche.
Le Front national appelle aussi à voter "non", mais pour d'autres raisons : la France avant tout.
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