Le pitch start-up. Mounir Mahjoubi : "Toutes les startups françaises ne deviendront pas des licornes"
Cette année encore, la présence de la France a été massive et très visible au salon de l’électronique de Las Vegas. Quel bilan ?
300 startups françaises, la plupart sous la bannière French Tech, étaient présentes au CES de Las Vegas. Le secrétaire d’Etat au numérique, Mounir Mahjoubi, était venu se rendre compte et prêcher la bonne parole de l'innovation.
Comment expliquer une présence française aussi massive ?
Mounir Mahjoubi : "Il y a un double effet que l’on doit à la French Tech et à la volonté des régions et des métropoles qui ont créé des écosystèmes qui fonctionnent. D’abord, il y a plus de startups qui démarrent. Ensuite, il y en a plus qui grandissent et qui réussissent à passer à l’international."
Pour autant, toutes les startups ne grandiront pas et certaines ne survivront pas
Mounir Mahjoubi : "En effet, toutes les startups ne deviendront pas des licornes. Il faut l’assumer et célébrer culturellement les startups qui se "foirent". J’en ai moi-même créé plusieurs qui ont "foiré". L’entrepreneur qui fait une boite qui disparaît au bout de deux ans, n’a rien perdu pour autant car il a créé de l’intelligence, de l’emploi et des compétences utiles à l’économie française."
Que faire face à la domination des américains dans le domaine des assistants vocaux ?
Mounir Mahjoubi : "L’important est de s’assurer que ce n’est pas une nouvelle prison. A partir du mois de mai, grâce au nouveau règlement général sur la protection des données (RGPD), tout consommateur européen pourra récupérer son historique de données personnelles d’un assistant et le mettre dans un autre assistant vocal. Il est essentiel de ne pas s’enfermer dans une technologie."
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.