Changement climatique : Shaka Ponk et un collectif d'artistes appellent à passer "de la parole aux actes"
"C'est la cata, mais il y a vraiment moyen qu'il y a une bascule", expliquent Sam et Frah, du groupe Shaka Ponk, signataires d'une tribune pour mettre en pratique et diffuser une liste de petits gestes permettant de réduire notre impact sur la planète.
De la parole aux actes contre le dérèglement climatique : c'est l'appel lancé par un collectif d'artistes et de personnalités, The Freaks, dans une tribune publiée par Le Monde, jeudi 28 novembre. Les signataires s'engagent à montrer l'exemple en appliquant une série de petits gestes destinés à réduire leur impact sur la planète. Parmi les signataires, Frah et Samaha, du groupe de rock Shaka Ponk. Ils expliquent à Elodie Suigo, sur franceinfo, l'esprit de cette tribune. "C'est un truc assez simple. C'est une liste de comportements et de gestes qu'on a établis avec des experts de la Fondation Nicolas Hulot et de l'Ademe pour éviter la pollution, arrêter le dérèglement climatique et protéger la biodiversité.
C'est des gestes hyper accessibles. Il n'y a rien de révolutionnaire dans ces propositions. Des experts nous ont expliqué pourquoi ceux-là en particulier était importants. Mais en fait, c'est à portée de tout le monde, hyper facile
Frah, du groupe Shaka Ponkà franceinfo
Comme Frah et Sam de Shaka Ponk, ceux qui se sont rassemblés autour de cette tribune sont "des gens qui ont des gros réseaux, personnalités, journalistes, youtubeurs, artistes, chanteurs..." Parmi eux : Nagui, Zazie, Calogero, Pauline Lefèvre, Tryo, Rémi Gaillard, Professeur Feuillage, Laure Manaudou, Matthias Malzieu, Ina Modja, Yaël Naïm... "Et on leur a demandé de s'engager à faire deux choses très importantes, explique Frah. La première, c'est d'adopter le plus possible de ces gestes et comportements. La deuxième, c'est de les partager avec leurs followers."
Sam revient sur le déclic : une rencontre avec la Fondation Nicolas Hulot qui leur a fait prendre conscience de l'urgence climatique. "On ne pensait pas que c'était si grave, reconnait Sam. Le quotidien, les concerts, on est toujours pris par d'autres choses... Et là, on a voulu agir, commencer par nos vies personnelles et changer les choses. Il y a moyen, si on s'y met tous ensemble, de changer les choses."
D'où cette volonté de passer à l'action. "C'est la cata, mais il y a vraiment moyen qu'il y a une bascule, résume Frah. Il y a un moment où on va aller trop loin et on ne pourra plus revenir en arrière. Et ça va être un cataclysme. Mais il y a aussi une bascule possible. Tous ces petits gestes du quotidien multipliés par les millions que nous sommes, ça a vraiment un impact fort pour changer les choses."
Le choix du nom pour le collectif est un clin d'œil. "C'était un mouvement dans les années 70, les Freaks, avec Zappa, Janis Joplin, une scène un peu contestataire... On s'est dit que c'était marrant d'imaginer qu'en était en étant tous anormaux, on allait réussir à changer les choses."
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