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"On a sauvé le monde", de Dominique Fernandez

L'Italie, la Russie, la peinture, l'Histoire et les amours contrariées sont au cœur du nouveau roman de Dominique Fernandez de l'Académie Française.
Article rédigé par Philippe Vallet
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
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Autour de ces cinq thèmes, l'écrivain a construit un livre
important sur la seconde guerre mondiale. La saga de deux garçons idéalistes
qui, malgré eux, ont sauvé Moscou et permis aux soviétiques d'écraser, avec les
Alliés, le régime nazi.

On a sauvé le monde , de Dominique Fernandez est
publié aux éditions Grasset (602 p., 22€) – Note : ***

Résumé  : Un jeune étranger séjourne à l'Istituto d'Arte
de Rome dans les années 1930 pour y poursuivre ses recherches en histoire de
l'art sur le peintre Poussin. Il fait sa cour à Giulia Falconieri, jeune
aristocrate à la pureté sculpturale, tandis que la sensuelle Wanda, d'origine
polonaise, le drague. Mais chacun triche déjà dans ce triangle amoureux, comme
si le travestissement des sentiments n'était que la répétition générale du
camouflage des identités. Lorsqu'il fait la connaissance d'Igor, fils d'une
famille de Russes blancs ayant fui la Révolution d'octobre pour se réfugier
dans l'Italie mussolinienne, le narrateur rencontre son destin. Par amour pour
ce garçon, il va devenir un espion au service du régime communiste. 

A Moscou, où nos deux apprentis-agents apportent les documents qu'ils sont
parvenus à subtiliser à Rome, les mâchoires du piège se referment sur ces
idéalistes dont le régime a su faire ses "idiots utiles"...

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