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Nicolas Rey : "Les enfants qui mentent n'iront pas au Paradis"

Le livre du jour Philippe Vallet Du lundi au vendredi à 15h25, 18h57 et 22h27.

L’amour a toujours le dernier mot. Enfin, presque. Dans son septième roman, Nicolas Rey raconte la passion d’un quadra plutôt à gauche pour une institutrice militante dans un parti qui s’apparente au Front National. Une romance de notre temps.

Philippe Vallet

Radio France

Publié le 16/02/2016 08:36 Mis à jour le 17/02/2016 08:35

Temps de lecture : 1min

Elle s’est rapprochée. Elle a reniflé son cou, sa nuque et ses oreilles. Ses lèvres se sont placées à quelques millimètres des siennes. Elle a chuchoté : “Tu savais que la lubricité est l’invention d’un bourgeois très à droite. Les gens de gauche échangent tellement de théories, qu’ils en oublient de baiser.” Gabriel, écrivain quadra précaire épuisé par l’amour et la vie, tombe amoureux de Catherine, institutrice de son fils et membre du Parti National… Toute la grâce et l’impertinence de Nicolas Rey pour ce portrait d’un romantique désenchanté, plus actuel que jamais.

Nicolas Rey a publié six romans : Treize minutes, Mémoire courte (lauréat du Prix de Flore), Un début prometteur, Courir à trente ans, Vallauris Plage, Un léger passage à vide, L’amour est déclaré et un recueil de chroniques, La Beauté du geste, ainsi que le scénario de La Femme de Rio au Diable vauvert, César du courtmétrage 2015. Longtemps chroniqueur sur France Inter avec Pascale Clark, il a créé avec Mathieu Saïkaly le duo les Garçons Manqués.