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"Mes années Harcourt", de Pierre-Anthony Allard

Le studio Harcourt est l'un des plus célèbres studios de photo du monde. Fondé en 1934, il est connu pour ses portraits en noir et blanc de stars de cinéma et de personnalités. Dans un très beau livre de souvenirs, Pierre-Anthony Allard, ancien directeur artistique du studio, raconte ses années passées aux côtés de célébrités et d'anonymes.
Article rédigé par Philippe Vallet
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
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Mes années Harcourt , de Pierre-Anthony Allard, livre de souvenirs plein d'humour et d'émotion, est publié aux éditions Le Passeur (240 p., 19E) – Note : ***

"Je connaissais Harcourt, précise Pierre-Anthony Allard, parce que ma mère m'a fait photographier à 3 ans et demi. Et moi, passionné à 20 ans par tout le cinéma, je faisais une école de cinéma à l'époque, et c'était la lumière, cette lumière des films des années 30 qui m'intéressait. Or à l'époque en 80/83, personne n'enseignant cette lumière, et c'est comme ça que je me suis rapproché des Studios Harcourt afin de connaitre ce savoir-faire" . Pierre-Anthony Allard a dirigé pendant 20 ans les célèbres studios. "Isabelle Huppert m'a donné mes premières leçons de photographie, de 3/4, quand on photographie quelqu'un...Et surtout celle de travailler rapidement... "

Le livre (résumé de l'éditeur)

Pierre-Anthony Allard se rêvait réalisateur. Au milieu des année 80, il force le destin en entrant dans un studio de photographie légendaire où, depuis 1934, se bousculent les célébrités : Harcourt.

Pour le jeune homme, amoureux de la lumière d'antan d'un cinéma disparu, c'est l'opportunité de devenir photographe, ou plus exactement portraitiste. Désireux de renouer avec le passé prestigieux du studio, il étudie des centaines de négatifs, théâtralise la séance de photo et sublime le sujet photographié.
Son œil pour peindre avec la lumière et sa palette de clairs-obscurs n'éclaireront pas que la beauté des stars. Des clients anonymes — voire même des animaux ou des objets — bénéficieront de la même attention, de la même grâce : celle qui permet de révéler une parcelle de notre âme.

Des anecdotes cocasses, graves ou insolites émaillent les souvenirs de Pierre-Anthony Allard. Néanmoins, résumer sa vie à une série de petites histoires serait négliger sa passion extraordinaire pour la lumière, son travail constant pour saisir l'instant qui, même figé sur du papier, parle de vie, de désir, de lutte pour se dépasser. Il se construit son Cinéma Paradiso...

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