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"Les années insulaires", de Philippe Le Guillou

Le président Pompidou a disparu il y a presque quarante ans, le 2 avril 1974. Dans son nouveau roman, Philippe Le Guillou, l'un de nos meilleurs écrivains, raconte ces années Pompidou marquées par la contradiction et l'audace. Un magnifique roman sur l'art et la liberté.
Article rédigé par Philippe Vallet
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
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Les années insulaires , de Philippe Le

Guillou est publié aux éditions Gallimard (306 p.) – Note : ***

Résumé : Paris, au début des années 1970 : les pavillons de Baltard
sont détruits, l'ancien ventre de Paris devient un immense chantier, le visage
de la capitale change. Des hommes résolument hostiles à cette défiguration
urbaine s'insurgent et fondent une association, Les Insulaires . Parmi eux, un
peintre, Kerros, lui aussi attaché à la forme immémoriale de Paris. Mais, à la
différence des autres membres des Insulaires, il connaît bien celui que les
protestataires appellent le "prince des modernes", Georges Pompidou, décidé à
faire entrer le pays et sa capitale dans la civilisation future, celle de la
voiture et de la vitesse. Kerros voit le président à l'Élysée et en Bretagne,
dans son atelier parisien également, il lui demande de poser, l'écoute évoquer
ses projets et son dessein moderniste, observe l'usure du pouvoir et bientôt
les effets de la maladie. Il brosse le portrait d'un homme et d'un régime,
d'une ville en pleine métamorphose, d'un palais – l'Élysée rénové par Agam et
Paulin – et d'un quartier – celui des Halles et de Beaubourg –, d'une utopie
sur le point de se briser.

Les années insulaires déroule, entre 1969 et 1974, le roman des années
Pompidou, leurs contradictions et leurs mirages, leurs audaces architecturales
et esthétiques ; c'est aussi, à travers la confrontation de deux univers, le
dialogue imaginaire de deux hommes épris d'art et de beauté.

Lire un extrait des Années insulaires

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