"La pub est déclarée. 1914-1918", de Didier Daeninckx
Cette
réclame de génie, parfois cynique, mais toujours soignée, montre comment les
familles et les industriels ont remédié aux carences de l'Etat. Cet album, très
illustré, est l'un des plus originaux publiés pour le centenaire du début de la
guerre de 14-18.
La pub est
déclarée. 1914-1918 **, de Didier Daeninckx aux éditions Hoëbeke (110 p., 19,50€) -
Note : *****
Résumé
Le 3 août
1914, l'Allemagne déclare la guerre à la France. L'Illustration, célèbre
magazine de l'époque ne sera pas insensible à cet événement. Les publicités et
autres réclames qui émaillent le journal vont, en effet, progressivement
incorporer le conflit mondial dans toute sa diversité.
Le front, l'arrière,
l'ennemi ou l'allié vont, en effet, se matérialiser de façon spectaculaire
entre les pages de l'hebdomadaire. De nouveaux produits de consommation vont
apparaître, les mérites de telle ou telle crème côtoieront un encart pour une
jambe de bois articulée, et il ne sera bientôt plus surprenant de faire
cohabiter un masque à gaz anti asphyxiant avec de la poudre de cacao. Les
termes du conflit vont se cristalliser dans l'Illustration. Les publicitaires
rivaliseront d'ingéniosité pour trouver les slogans qui sauront attendrir l'arrière,
galvaniser la fibre patriotique, ou encore fustiger l'ennemi. Ils créeront
surtout de nouveaux besoins, tantôt nécessaires dans un contexte de guerre,
tantôt purement artificiels. Très vite, la guerre deviendra un formidable
prétexte pour vendre tout et n'importe quoi. Elle fera entrer la publicité dans
l'ère de la modernité. La pub est déclarée esquisse cette évolution fracassante
d'une publicité instrumentaliste, opportuniste. L'ouvrage nous plonge aussi au
plus près de la vie quotidienne de millions de Français durant la Grande
Guerre. Il revisite à travers la publicité les traits d'une époque clé dans l'histoire
du XXe siècle.
Le 3 août
1914, l'Allemagne déclare la guerre à la France. L'Illustration, célèbre
magazine de l'époque ne sera pas insensible à cet événement. Les publicités et
autres réclames qui émaillent le journal vont, en effet, progressivement
incorporer le conflit mondial dans toute sa diversité.
Le front,
l'arrière, l'ennemi ou l'allié se matérialisent de façon spectaculaire entre
les pages de l'hebdomadaire. De nouveaux produits de consommation vont
apparaître, les mérites de telle ou telle crème côtoieront un encart pour une
jambe de bois articulée, et il ne sera bientôt plus surprenant de faire
cohabiter un masque à gaz anti-asphyxiant avec de la poudre de cacao.
Les termes
du conflit vont se cristalliser dans l'Illustration . Les publicitaires
rivaliseront d'ingéniosité pour trouver les slogans qui sauront attendrir
l'arrière, galvaniser la fibre patriotique, ou encore fustiger l'ennemi.
Ils créeront
surtout de nouveaux besoins, tantôt nécessaires dans un contexte de guerre,
tantôt purement artificiels. Très vite, la guerre deviendra un formidable
prétexte pour vendre tout et n'importe quoi.
Elle fera
entrer la publicité dans l'ère de la modernité. La pub est déclarée
esquisse cette évolution fracassante d'une publicité opportuniste. L'ouvrage
nous plonge aussi au plus près de la vie quotidienne de millions de Français
durant la Grande Guerre. Il revisite à travers la publicité les traits d'une
époque clé dans l'histoire du XXe siècle.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.