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Cristina de Stefano : "Oriana, une femme libre"

L’italienne Oriana Fallaci a révolutionné le journalisme. Du Vietnam à l’Iran, de la Libye à l’Amérique, elle a sillonné la planète et rencontré tous ceux qui font l’Histoire. Impertinente, drôle et parfois brutale, elle avait ses amis et ses ennemis. Dans son nouveau livre, la journaliste Cristina de Stefano raconte la vie de cette femme unique qui faisait trembler la Maison Blanche.
Article rédigé par Philippe Vallet
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Franceinfo (Franceinfo)

Note de l'éditeur:

Figure du journalisme italien au XXe siècle, Oriana Fallaci (1929-2006) dépasse largement les frontières du pays qui l’a vue naître, les frontières géographiques autant que les frontières morales. Elle se définissait avant tout comme une femme libre.

Née dans une famille antifasciste, engagée dans la Résistance aux côtés de son père, elle intègre à dix-sept ans la rédaction d’un journal de Florence. Dans ce monde essentiellement masculin, elle se distingue par son talent, sa détermination, et une originalité qui défie les codes du journalisme de l’époque.

Des Etats-Unis au Vietnam, de l’Iran au Mexique, elle va sillonner la planète, couvrir les grands événements, et rencontrer tous ceux qui font l’Histoire : Kissinger, Khomeini, Willy Brandt, Golda Meïr, Yasser Arafat, Kadhafi… autant d’interlocuteurs avec lesquels elle crée un lien franc et parfois brutal, au plus près de l’émotion et de la contradiction. Au risque de déplaire et de s’attirer de nombreux ennemis. Le « style » Oriana Fallaci est né.

Cristina De Stefano, journaliste et écrivain, retrace admirablement le parcours d’une aventurière du siècle et d’une pionnière. Elle nous dévoile aussi une Oriana intime, tourmentée et même romantique, qui a revendiqué jusqu’à la fin de vivre sans tabou.

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