Cet article date de plus de dix ans.

"Ce qui ne peut se dire" de Virginie Lou-Nany

Les ateliers d'écriture sont un des rares lieux fondés sur le don et le partage. C'est ce que rappelle dans son nouveau livre la romancière Virginie Lou-Nany qui anime des ateliers d'écriture depuis 30 ans.
Article rédigé par Philippe Vallet
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 5 min
  (©)

Une réflexion sur l'acte d'écrire au moment où se tient le Salon
du Livre de Paris en partenariat avec Radio France.
Un ouvrage qui
souligne qu'écrire c'est laisser sa trace et défier la mort.
**

" Ce
qui ne peut se dire. L'atelier d'écriture à l'épreuve du silence",
de
Virginie Lou-Nany est publié aux éditions Actes Sud. Retrouvez l'intégralité de
cette interview sur France Info.fr (438 p., 24,80€) Note : ***

Présentation de l'éditeur

Ce livre est le fruit d'une trentaine d'années de travail dans les ateliers d'écriture. Il ne prétend ni à l'exhaustivité ni au statut de méthode. Tout au contraire, si j'ai une certitude, c'est que l'atelier dépend du cheminement intime de l'écrivain qui l'anime ; affaire de désir et d'instinct, de nécessité comme l'écriture elle-même, pressant chacun de réinventer une méthode liée à sa conception unique de l'acte d'écrire, à sa langue et à son rapport au monde.

Les ateliers d'écriture sont un des rares lieux fondés sur le don et le partage, dons et partages qui nous enrichissent et nous arrachent au passage à l'abjecte logique économique, ce qui n'est pas une mince satisfaction. Aussi ai-je voulu restituer ici la dimension collective du travail en atelier, tant de celui qui le mène que de ceux qui y écrivent, même si chacun écrit pour soi dans la quête de sa singularité.

Je voudrais encore une fois remercier tous ceux qui, travaillant avec moi, m'ont permis d'approfondir les questions relatives à l'écriture, à la création, à la conduite de groupes, et d'y apporter des réponses, au moins provisoires. Elles nourriront, je l'espère, d'autres écrivains engagés comme moi dans cette aventure qui participe de l'essentielle idée d'éducation populaire dont chaque intellectuel, en ces temps où la barbarie renaît plus terrifiante d'être désormais planétaire, devrait avoir à cœur de protéger, au creux de ses jours, la vacillante flamme.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.